ROME, Mercredi 19 Août 2009 (ZENIT.org) – Dans un message envoyé à l’archevêque de Quito et primat de l’Equateur, Mgr Raúl Vela Chiriboga, Benoît XVI s’est uni aux célébrations pour le bicentenaire de l’indépendance du pays, rappelant qu’il est impossible de construire l’avenir d’une nation sans Dieu.
Dans ce message, le secrétaire d’Etat, le cardinal Tarcisio Bertone, affirme que le pape, « à l’occasion du bicentenaire du premier cri d’indépendance, désire faire parvenir au peuple équatorien son salut cordial et sa proximité spirituelle, ainsi que l’assurance de sa prière dans laquelle il invoque le Seigneur afin qu’il répande abondamment les dons de sa Grâce sur les enfants de cette noble terre pour que, fidèles à ses grandes valeurs humaines et chrétiennes, ils contribuent à construire une société toujours plus fraternelle, juste et solidaire ».
Le Saint Père a aussi souhaité que face à la grandeur du devoir à affronter, la population équatorienne soit soutenue par la « foi dans le secours divin », « puisque l’homme n’est pas capable de gérer son avenir sans compter sur ces dimensions qui ont leur commencement et leur fin en Dieu ».
Le message de Benoît XVI a été lu au terme de la célébration eucharistique présidée en commémoration du 10 août 1809 par Mgr Vela dans la cathédrale de Quito, en présence des autorités civiles et militaires du pays.
Durant la messe, l’archevêque de Quito, s’arrêtant sur la « Caritas in veritate » a souligné comment cette encyclique encourage « le bien-être des nations à travers le développement et le travail, avec honnêteté et responsabilité, dans un environnement dans lequel la justice et le droit dominent, piliers de la paix authentique que nous recherchons tous ».
En vue du bicentenaire de l’indépendance, les évêques de l’Equateur avaient publié un document rappelant que dès le début, la construction de la nation équatorienne avait été liée à la Croix et à la foi catholique : « l’Eglise a forgé la nationalité du pays et, par son influence religieuse et spirituelle, elle est devenue un facteur qui a fortifié notre identité, humanisé la vie sociale et profondément enrichi la culture nationale ».
Dans le document, les prélats ont rappelé que ces derniers temps, la démocratie du pays « a vécu des moments de tension. Nous avons assisté à une profonde réorganisation de la législation en vigueur et les autorités ont bénéficié d’un consensus majoritaire ».
« A partir de cette réalité – ont-ils écrit – il faut affronter l’avenir avec optimisme, en identifiant ce qui unit et en éloignant ce qui divise. Il faut calmer les affrontements et alimenter une paix féconde ». C’est pourquoi ils ont souhaité un retour à une politique fondée « sur la morale et sur l’éthique ».