Le pallium symbolise les « brebis » du Christ et le Christ lui-même

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Messe pour l’imposition du pallium

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ROME, Lundi 29 juin 2009 (ZENIT.org) – Le pallium rappelle le troupeau du Christ dont les évêques sont les pasteurs, mais aussi le Christ lui-même, l’Agneau : c’est ce qu’a expliqué Benoît XVI dan son homélie pour la messe des SS. Pierre et Paul, en la basilique Saint-Pierre, ce 29 juin.

Le pape a remis – « imposé » dit la liturgie – le pallium à 34 archevêques métropolitains nommés dans l’année (cf. Zenit du juin 2009 pour la liste par continents).

Le pallium se présente sous la forme d’une étole circulaire de laine blanche portée autour du cou, dont les pans retombent devant et derrière sur les habits liturgiques. Ils sont ornés de six croix de soie noire – rouge pour celui que porte le pape – représentant les blessures du Christ, l’Agneau immolé, et les deux extrémités des pans qui retombent devant et derrière sont également noires, symbole du pied de la brebis.

Au début de la célébration les 34 archevêques ont été présentés par le cardinal protodiacre Agostino Cacciavillan. La liturgie de la messe intègre, après la liturgie de la Parole, le rite de la bénédiction par Benoît XVI des palliums répartis sur deux plateaux, et conservés auprès de la tombe de l’apôtre Pierre jusqu’à cette célébration.

Puis vient le serment, prononcé debout et ensemble par les archevêques auxquels le pape va le remettre : « Moi, archevêque de… Je serai toujours fidèle et obéissant au bienheureux apôtre Pierre, à la sainte et apostolique Eglise de Rome, à toi, souverain pontife, et à tes légitimes successeurs. Que le Dieu tout puissant me vienne en aide ».

Benoît XVI a ensuite imposé » le pallium à chacun, venant un à un en procession, sous les applaudissements de l’assemblée, quand tel groupe reconnaissait tel archevêque, venu en pèlerinage avec des pèlerins de son pays, de son diocèse.

La remise du pallium est l’occasion d’un colloque fraternel avec le pape, tandis que les cérémoniaires pontificaux ajustent le pallium sur les épaules ou réajustent sur la tête la calotte déplacée par le passage du pallium.

Benoît XVI a voulu rappeler lui-même le sens de ce pallium dans son homélie. Il a été tissé, a-t-il indiqué, avec la laine des agneaux bénis par lui-même le jour de la fête de sainte Agnès, le 21 janvier.

Le pallium rappelle donc « les agneaux et les brebis du Christ que le Seigneur ressuscité a confiés à Pierre avec la tâche de les paître (cf . Jean 21,15-18) ».

Mais il rappelle aussi « le troupeau de Jésus Christ » que les archevêques « doivent paître en communion avec Pierre ».

Il rappelle en outre « le Christ lui-même qui, en tant que Bon Pasteur, a pris sur ses épaules la brebis perdue, l’humanité, pour la ramener à la maison ».

« Il nous rappelle, a insisté le pape, le fait que Lui, le pasteur suprême, a voulu devenir lui-même Agneau, pour se charger de l’intérieur du destin de nous tous, pour nous porter et nous guérir de l’intérieur ».

« Nous voulons prier le Seigneur pour qu’il nous donne d’être, sur ses pas, des pasteurs justes, « non  pas contraints mais volontiers, comme il plaît à Dieu … avec un esprit généreux … des modèles pour le troupeau » (1 Pt 5,2s) ».

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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