ROME, Jeudi 4 juin 2009 (ZENIT.org) – Madagascar et les Frères des Ecoles chrétiennes (FEC) compteront un nouveau bienheureux dimanche prochain, 7 juin : Raphaël Rafiringa. Un « modèle toujours contemporain à suivre et à imiter », a déclaré Benoît XVI.
Le 7 juin prochain en effet, en la solennité de la Sainte Trinité, le Frère Raphaël-Louis Rafiringa sera béatifié à Antananarivo, Madagascar.
Le Postulateur des FEC près du Saint Siège, le P. Rodolfo Meoli, a annoncé que la cérémonie de béatification aurait lieu le 7 juin prochain à Antananarivo.
Le Fr Alvaro Rodriguez Echeverria, Supérieur général, a adressé à cette occasion une lettre à tous les lassalliens, pour présenter le Fr Raphaël-Louis Rafiringa comme modèle, non seulement pour Madagascar mais pour tout l’Institut et pour l’Église.
Le 19 janvier dernier en effet Benoît XVI avait reconnu un « miracle » comme dû à l’intercession de Fr Raphaël, ceci, après la reconnaissance de l’héroïcité de ses vertus, en 2006.
Fr Raphaël Rafiringa (dans le siècle Louis) est né à Tananarive (Madagascar) le 3 novembre 1856 et il s’est éteint à Fianarantsoa, le 19 mai 1919.
Le 18 décembre 2008, Benoît XVI avait évoqué ce nouveau bienheureux dans son discours au nouvel ambassadeur de Madagascar près le Saint-Siège, M. Rajaonarivony Narisoa.
« L’Eglise, disait notamment le pape, a donné de grandes figures qui se sont illustrées par leur charité et leur amour pour Madagascar. Je pense particulièrement à la bienheureuse Victoire Rasoamanarivo et au vénérable Frère Raphaël-Louis Rafiringa dont la Cause progresse. Je suis certain que les jeunes générations trouveront en eux des modèles toujours contemporains à suivre et à imiter ».
La biographie en ligne sur le site lassallien souligne que l’activité apostolique infatigable de fr Raphaël eut à souffrir de deux guerres, en 1883 et en 1895.
Tous les missionnaires ayant alors été chassés de l’île, le F. Raphaël sut affronter cette situation difficile avec un courage surhumain couronné de succès.
Pour témoigner leur reconnaissance, les autorités françaises le décorèrent de la médaille d’or du mérite malgache.
En raison de son activité littéraire remarquable, il fut aussi nommé membre de l’Académie malgache. Il mourut à Fianarantsoa le 19 mai 1919.