ROME, Lundi 1er juin 2009 (ZENIT.org) – A l’occasion de la Pentecôte et de la fin du mois de Marie, Benoît XVI a évoqué « la relation entre l’Esprit Saint et Marie, une relation très étroite, privilégiée et indissoluble ». Il a invité les fidèles à se mettre à l’école de la Vierge, docile à l’Esprit.
Benoît XVI a salué les pèlerins venus participer, samedi 30 mai, à la traditionnelle veillée mariale de la Visitation, dans les jardins du Vatican. La retraite aux flambeaux qui accompagne la veillée s’achève à la grotte de Lourdes.
« Chers amis, à l’école de Marie, nous apprenons nous aussi à reconnaître la présence de l’Esprit Saint dans notre vie, à écouter ses inspirations et à les suivre docilement », a dit le pape.
« La foi de Marie ‘attire’, pour ainsi dire, le don de l’Esprit Saint. Avant tout dans la conception du Fils de Dieu, mystère que l’archange Gabriel lui-même explique ainsi : ‘L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre’ (Lc 1, 35) », a expliqué le pape à propos de l’Annonciation.Et à propos d la Visitation, il a ajouté : « Immédiatement après, Marie alla aider Elisabeth, et voici que lorsqu’elle arrive chez elle et la salue, l’Esprit Saint fait tressaillir l’enfant dans le sein de sa parente âgée (cf. Lc 1, 44) ; et tout le dialogue entre les deux mères est inspiré par l’Esprit de Dieu, en particulier le cantique de louange avec lequel Marie exprime ses sentiments profonds, le Magnificat. Tout l’épisode de la naissance de Jésus et de sa prime enfance est guidé de façon presque palpable par l’Esprit Saint, même s’il n’est pas toujours nommé. Le cœur de Marie, en parfaite harmonie avec le Fils divin, est le temple de l’Esprit de vérité, où chaque parole et chaque événement sont conservés dans la foi, dans l’espérance et dans la charité (cf. Lc 2, 19.51) ».
Benoît XVI évoque l’union entre le coeur de Jésus et le cœur de Marie pendant toute la vie cachée à Nazareth : le « cœur immaculé de la Mère » a été « un ‘foyer’ toujours ardent de prière et d’attention constante à la voix de l’Esprit ».
Après avoir évoqué Cana, le pape évoque le Calvaire, « où Marie se tient sous la croix avec les autres femmes et avec l’apôtre Jean ». Et de faire observer : « La Mère et le disciple recueillent spirituellement le testament de Jésus : ses dernières paroles et son dernier souffle, dans lequel Il commence à diffuser l’Esprit ; et ils recueillent le cri silencieux de son Sang, entièrement versé pour nous (cf. Jn 19, 25-34). ».
« Lors de la Pentecôte, a continué le pape, la Vierge Mère apparaît à nouveau comme Epouse de l’Esprit, pour une maternité universelle envers tous ceux qui sont engendrés par Dieu pour la foi dans le Christ », et elle est ainsi « l’image et le modèle de l’Eglise ». qui, avec l’Esprit, avance dans le temps en invoquant le retour glorieux du Christ : « Viens, Seigneur Jésus » (cf. Ap 22, 17.20).