ROME, Jeudi 14 mai 2009 (ZENIT.org) – Dans une interview accordée le 13 mai à L’Osservatore Romano alors que Benoît XVI se trouvait à Bethléem, en Territoires palestiniens, le président d’Israël, Shimon Peres, a souhaité que l’on abandonne « l’usage des armes et de la violence », et que l’on cesse d’ériger des murs.
Alors que Benoît XVI, en visite au camp de réfugiés Aida (Territoires palestiniens), dénonçait le caractère « tragique » de la construction de « murs », le président israélien invitait à « arrêter les murs ».
« En définitive, personne ne veut de murs, pour lesquels tout le monde paie un prix élevé », a-t-il déclaré.
A la question de savoir si la vision de deux Etats indépendants, limitrophes et en paix l’un avec l’autre est encore valable, le président israélien a répondu « oui ». « Elle est encore valable ».
« Le précédent gouvernement d’Israël l’avait accepté et le premier ministre actuel a affirmé qu’il se conformerait à la résolution du gouvernement précédent », a-t-il ajouté. « C’est la position réelle, indépendamment de toute autre interprétation ».
Pour Shimon Peres, « il faut aussi permettre à la population d’entrer dans une nouvelle ère de science et de technologie qui n’est pas en contradiction avec les Ecritures ». « On peut vivre comme croyant dans une ère de la science », a-t-il affirmé. « Mais avant tout, nous devons ouvrir les frontières et les coeurs pour permettre à nos enfants de vivre un avenir de paix ».
Le président israélien a enfin souligné que « dans son ensemble, le message diffusé par le pape a été un message positif et pourrait avoir des conséquences importantes ».