ROME, Vendredi 8 mai 2009 (ZENIT.org) – Benoît XVI évoque un voyage à quatre dimensions : le pape vient en Terre Sainte (Jordanie, israël, Territoires palestiniens) en pèlerin, pour mettre ses pas dans ceux du Christ, fortifier les chrétiens dans la foi, promouvoir la justice et la paix, le dialogue entre chrétiens et entre les religions.
C’est ce qu’il confie d’emblée dans un télégramme au ton très personnel, adressé au président italien Giorgio Napolitano : on y sent l’estime et la confiance qui unit le pape et le président.
Au commencement de son 12e voyage international, Benoît XVI a en effet adressé, comme c’est la coutume, des messages aux chefs d’Etat dont son airbus A 320 de l’Alitalia a emprunté l’espace aérien : l’Italie, la Grèce, Chypre, la Syrie, le Liban.
Le pape présente son voyage au président italien Napolitano comme un « pèlerinage en Terre Sainte », en dépit des voix qui veulent politiser le voyage du pape.
Ce pèlerinage sera, indique Benoît XVI, « une occasion providentielle de mettre mes pas dans les pas du divin maître ».
Il y voit ensuite aussi une occasion de « rencontrer mes frères et mes sœurs dans la foi en partageant avec eux des moments de forte spiritualité ».
Le pape souligne deux autres volets de ce voyage : il vient « prier pour la justice et pour la paix » et « encourager le dialogue œcuménique et interreligieux ».
Dans son message au général Michel Sleiman, président de la République du Liban, le pape exprime « les vœux cordiaux » qu’il forme pour « tous les Libanais », « afin qu’ils trouvent force et courage pour construire une Nation unie et solidaire, dans le respect de toutes ses composantes ».
Dans son télégramme au président de la République arabe de Syrie, Bachar El Assad, Benoît XVI exprime ses « vœux ardents » à la fois pour « la paix et la prospérité de la Nation » et implore « sur le peuple syrien tout entier l’abondance des bénédictions divines ».
Anita S. Bourdin
