ROME, Mercredi 25 mars 2009 (ZENIT.org) - Du 20 au 22 mars a eu lieu, près de la « Ciudad del Niño Don Bosco » de León, le congrès des jeunes sur les droits de l'homme organisé par le Mouvement des jeunes salésien (MJS) de la Province du Mexique-Guadalajara (MEG).

Selon une information de l'agence salésiennes ANS, cet évènement a vu la participation d'environ 360 jeunes animateurs des différents groupes et associations de la Province de Guadalajara.

La devise du congrès, rapporte l'agence, était :  « Nous, les jeunes, conscients de nos droits, engagés par nos responsabilités », et a aidé les participants à réfléchir sur quelques thèmes comme les relations conflictuelles entre étudiants, la paix, la justice.

En toile de fond on trouvait le congrès international sur le système préventif et les droits de l`homme qui a eu lieu à Rome au mois de janvier dernier. Les jeunes ont eu la possibilité de se confronter, à travers différentes initiatives, aux nombreuses situations qui menacent les droits de l`homme.

Ces trois jours de congrès ont vu la présence du recteur majeur des salésiens, le père  Pascual Chávez, arrivé à Léon pour les célébrations du 50ème anniversaire de la présence salésienne.

La première rencontre entre le père Chávez et les jeunes a eu lieu le samedi 21 mars. Au cours de la célébration de l'Eucharistie, le recteur majeur a rappelé aux jeunes que les co-fondateurs de la  société salésienne étaient eux-mêmes des jeunes ; que « Don Bosco a voulu partir des jeunes », et que « le volontariat est aujourd'hui comme une manière concrète de vivre ce même rôle de protagonistes ».

Lors d'une deuxième rencontre, poursuit l'ANS, le recteur majeur a rappelé « l'importance du système préventif comme méthode d'éducation aux droits de l'homme, un moyen pour former les jeunes à être non pas de simples activistes, mais les promoteurs du changement de la société ».

Il a rappelé, souligne encore l'ANS, que l'« on ne peut pas donner en aumône aux pauvres ce qui leur revient de droit ». Pour le père Chavez, cela implique que « l'on passe du rôle de consommateurs à celui d' acteurs dans un processus éducatif capable d'aider à surmonter les causes du malaise social par une citoyenneté active et par la rencontre avec le Christ, but de la proposition éducative salésienne ».

A la fin du congrès, conclut l'agence des salésiens, les jeunes ont pris des engagements à vivre au sein de leurs groupes et associations de référence, aussi bien au niveau provincial qu'au niveau local.