Les jeunes ont besoin de « beaucoup d’espérance »

Commentaire du porte-parole du Saint-Siège

Share this Entry

ROME, Lundi 9 mars 2009 (ZENIT.org) – Ce dont les jeunes ont besoin aujourd’hui c’est d’une « grande espérance » capable de démasquer l’idolâtrie de la carrière, de l’argent et du succès, sources de délusion, estime le porte-parole du Saint-Siège.  

Le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, commente ainsi, dans son éditorial du dernier numéro d’« Octava Dies », l’hebdomadaire du Centre de télévision du vatican, dont il est aussi le directeur, le Message de Benoît XVI  pour la Journée mondiale de la jeunesse, qui sera célébrée dans les diocèses le dimanche 5 avril, dimanche des Rameaux.  

Ce message « se réfère naturellement à la dernière encyclique du Pape Benoît XVI , intitulée précisément  ‘Spe salvi‘ : autrement dit dans l’espérance nous sommes sauvés, mais s’adresse spécifiquement aux nouvelles générations, naturellement ouvertes aux idéaux, aux rêves, aux projets ; ces générations qui peuvent et doivent trouver la manière de traduire cette espérance en signes concrets dans les années à venir », explique le père Lombardi.

« La question de l’espérance est au centre de notre vie d’êtres humains et de notre mission de chrétiens, surtout à une époque comme la nôtre », dit le pape qui poursuit son message en stimulant chez les jeunes le sens des responsabilités : « La jeunesse constitue un moment où mûrissent les choix décisifs pour le reste de la vie ». 

Selon le père Lombardi, le pape lance une invitation à « aller au-delà des petites espérances, des espérances éphémères, pour jeter son cœur vers cette ‘grande espérance’, qui donne du sens à l’existence, cette espérance qui s’appuie sur Jésus Christ et sur son Evangile ».

« Sur cette base solide on peut apprendre à être patients et persévérants, à démasquer l’idolâtrie de l’argent, de la carrière et du succès, à mettre ses capacités personnelles au service du bien commun, de la vérité, de l’amour pour le prochain », ajoute-t-il. 

« La jeunesse devrait être l’âge de la joie; mais sans espérance cette joie est impossible. Par contre, le chrétien authentique, conclut le pape, n’est jamais triste, même s’il doit affronter des épreuves difficiles, car la présence et l’amitié de Jésus sont le secret de sa joie et de sa paix. L’Eglise continue à inviter la jeunesse du monde à regarder en avant ».

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel