ROME, Mardi 25 novembre 2008 (ZENIT.org) – Face à une situation de plus en plus délicate au Moyen Orient, Caritas internationalis souhaite que la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le 29 novembre prochain, constitue « un moment de réflexion sur comment relancer le processus de paix en Terre sainte ».
Un communiqué de Caritas souligne que la 31ème Journée internationale de solidarité serait une fête pour tout le monde « s’il existait un Etat palestinien et que cessait la spirale de violence en Terre sainte ».
Mais les efforts de la communauté internationale pour promouvoir une Palestine indépendante dans le contexte d’une paix pour tous, « ont échoué ».
Dans ce contexte, l’organisation internationale estime que le comité spécial de l’Assemblée générale des Nations unies devrait multiplier ses efforts pour promouvoir la paix et améliorer la surveillance sur place.
« Sans un engagement substantiel visant à affronter les causes bien connues de cette lutte pour un Etat indépendant, la vie des Palestiniens reste prisonnière, réduite à une survie angoissée, tant au niveau mental que physique », a affirmé le responsable de la délégation de Caritas à New York, Joseph Donnell.
« Les droits inaliénables du peuple palestinien sont définis par des lois comme le droit à l’autodétermination, à l’indépendance nationale et à la souveraineté, et le retour des réfugiés palestiniens à leurs terres d’origine. Cela fait partie de la longue recherche vers une résolution vraiment globale, juste et durable du conflit israélo-palestinien », a-t-il ajouté.
Les conséquences de cet échec, explique Caritas internationalis, « sont claires pour les Palestiniens » et se manifestent surtout dans l’ « exceptionnelle misère de 1,5 million de personnes à Gaza. Une grave pénurie de nourriture, d’eau, de combustible, d’électricité et de médicaments à cause du blocus de Gaza ont accentué la crise humanitaire ».
Mais les conséquences sont également claires « pour tous les peuples de Terre sainte, qu’ils soient juifs, chrétiens ou musulmans, pris dans les filets d’une violence cyclique, et claires pour tout le Moyen Orient ».
Caritas Internationalis est donc solidaire avec Caritas Jérusalem et ses partenaires, « qui n’ont pas épargné leurs efforts pour affronter de manière continue les besoins humains de chaque jour dans les territoires palestiniens occupés, et essayer d’instaurer la paix entre Israéliens et Palestiniens ».
Caritas Jérusalem travaille avec d’autres organisations Caritas et d’autres partenaires internationaux pour aider les malades et les personnes vulnérables, en fournissant par exemple des médecins à Gaza pour effectuer des opérations à un coût accessible et en envoyant de la nourriture et des médicaments aux nécessiteux.
Caritas Jérusalem s’occupe aussi de soutien scolaire et familial ; elle se procure des appareils de réhabilitation pour les personnes blessées durant les opérations militaires et évalue les nécessités.
