Du judaïsme et de l’islam, deux voix défendent la cause des enfants malades

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Congrès international au Vatican

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ROME, Vendredi 14 novembre  2008 (ZENIT.org) – Ne peut-on pas débloquer des millions pour sauver les enfants qui souffrent alors que l’on débloque des milliards pour sauver des banques ? Cette interpellation a été lancée ce matin au Vatican par le secrétaire général du Centre culturel musulman d’Italie, Redwan Abdallah.

Le 23e congrès international organisé au Vatican par le Conseil pontifical pour la pastorale du monde de la santé sur le thème, cette année, de la pastorale des enfants malades, fait traditionnellement appel à des représentants d’autres religions qui sont invités à exprimer leur point de vue sur le thème choisi (cf. Zenit du 10 novembre  2008).

Redwan Abdallah a fait observer que « l’islam, comme toutes les autres religions, est appelé à apporter sa contribution pour soulager les souffrances des petits malades ».

Il a souligné que le bien être des enfants malades réclame une synergie entre différentes composantes : « La collaboration entre médecins, familles et volontaires avec le soutien de la religion peuvent apporter des résultats extraordinaires », a-t-il souligné.

Puis, faisant allusion à la crise financière internationale, il a lancé un appel au financement des soins médicaux pour les enfants en posant cette question au terme de son intervention : « Si en une seule journée, les puissants de ce monde ont déboursé plus de 1000 milliards d’euro pour sauver les banques, on ne peut pas faire un geste semblable pour sauver les enfants qui souffrent ? »

Du côté juif, le Grand rabbin de Rome, Abramo Alberto Piattelli, a également affirmé l’importance des enfants dans le judaïsme en disant : « Dans la vision juive, les enfants nous sont très chers et précieux, et ils sont particulièrement désirés comme des signes évidents de la protection divine ».

Le rabbin Piattelli a souligné la responsabilité des familles et de la société. « La vie, a-t-il ajouté, constitue un bien à sauvegarder à tout prix. L’amour des enfants est un devoir particulier de la famille mais aussi de la société qi doit jouer son rôle en termes de protection de la santé des enfants », a ajouté le rabbin.

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ZENIT Staff

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