ROME, Vendredi 29 août 2008 (ZENIT.org) - Les cellules embryonnaires humaines déclenchent une réaction immunitaire, indique « Gènéthique », la synthèse de presse de la fondation Jérôme Lejeune. L'argument éthique contre la destruction des embryons se voit conforté par l'argument médical.

Soutenus par le National Institute of Health, des chercheurs du Stanford University Medical Center annoncent que l'utilisation de cellules souches embryonnaires humaines à des fins thérapeutiques présente des limites importantes.

« Il devient de plus en plus difficile de croire que ces cellules sont immuno-privilégiées », affirme le chercheur Joseph Wu, assistant professeur en médecine cardiovasculaire et en radiologie.

Par une technique nouvelle, permettant d'observer en temps réel la vie et l'évolution des cellules transplantées, les chercheurs ont constaté que les cellules embryonnaires mouraient au bout de 10 jours à peine quand le système immunitaire de la souris fonctionne normalement.

Cette réponse immunitaire proviendrait d'une protéine qui apparaît lors de la différenciation cellulaire. Le système immunitaire est alors plus rapide pour repérer les cellules étrangères.

On peut comparer cette réaction à celle causée lors d'une greffe d'organe. C'est pourquoi il devient nécessaire de pallier le problème en administrant des composés chimiques permettant aux cellules embryonnaires de survivre.

Aujourd'hui, la durée de vie maximale atteinte s'élève à 28 jours chez des souris dont le système immunitaire fonctionne correctement.