Conseil de l'Europe : Adoption du projet de résolution pro-avortement

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On oublie « les droits des plus faibles »

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ROME, Jeudi 17 avril 2008 (ZENIT.org) – Un projet de résolution pro-avortement a été adopté par l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, mercredi 16 avril, annonce « Gènéthique », la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune.

Le projet de résolution intitulé « accès à un avortement sans risque et légal en Europe », a été adopté par 102 voix contre 69 et 14 abstentions.

Ce projet vise à dépénaliser l’avortement et à garantir le « droit » des femmes « à l’accès à un avortement sans risque et légal » dans tous les pays membres du Conseil de l’Europe (cf.  Synthèse de presse du 19/03/08, Life News 16/04/08 et www.coe.int 17/04/08).

Au micro de Radio Vatican, Mgr Aldo Giordano, secrétaire général des Conférences épiscopales d’Europe dénonce aujourd’hui cet oubli « des droits des plus faibles ».

« Hélas, une fois encore, on a oublié le droit de l’enfant, et donc le droit de la vie naissante, le droit ce celui qui, en ce moment, est le plus faible. Et cela exprime un peu la mentalité qui existe hélas en Europe et implique donc encore un gros travail que nous devons faire pour mettre la vie de l’enfant au centre ».

Pourtant, Mgr Giordano relève un élément positif du texte: « Le fait que l’on considère l’avortement dans sa ‘négativité’. Mais ce que nous ne pouvons pas accepter c’est que l’on accepte le principe de l’avortement et donc le fait qu’il n’y ait pas de sensibilité sérieuse pour la dignité radicale de la personne humaine ».

A propos de la « contraception », il précise: « Nous ne pensons pas qu’il n’existe pas de contraception qui puisse résoudre la question de l’avortement; plutôt, nous sommes pour une éducation plus sérieuse qui enseigne ce qu’est le rapport entre les personnes, ce qu’est la sexualité, ce qu’est l’amour. Une éducation qui enseigne à ne pas jouer avec les sentiments et à mettre véritablement en valeur la corporéité humaine, la sexualité humaine, le rapport et le sérieux de ces rapports. Si derrière le mot ‘éducation’, il y a ces éléments, nous sommes certainement plus qu’en faveur de l’éducation. Pour ce qui est du contrôle des naissances, nous savons comment le contrôle ‘normal’ de la naissance est le contrôle ‘naturel’, celui que la nature nous offre, qui est inscrit dans le projet créateur de Dieu; et c’est une illusion que certains moyens contraceptifs puissent freiner l’avortement. L’expérience historique est déjà différente et les contraceptifs vus banalement ne permettent pas une sensibilité élevée, et vont aussi au détriment – je le pense – de la sexualité, car la banalisation du rapport sexuel est aussi un appauvrissement de cette dimension de la vie humaine ».

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ZENIT Staff

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