Le message de Sr Faustine : Confiance en Dieu et miséricorde envers le prochain

Deuxième journée du congrès sur la Miséricorde divine

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ROME, Jeudi 3 avril 2008 (ZENIT.org) – Le message de sainte Faustine (1905-1938) est fait de confiance en Dieu et d’attitude miséricordieuse envers le prochain, rappelle le cardinal Backis.

Le cardinal Audrys Juozas Backis a évoqué sa découverte de sainte Faustine Kowalska lorsqu’il est devenu archevêque de Vilnius, en Lituanie, où la sainte a vécu : c’était alors une ville polonaise. C’est également là qu’a été réalisée la première icône de Jésus miséricordieux, sur les indications du Christ à celle qu’il avait choisie comme « apôtre de la miséricorde ». On connaît la prière inscrite en bas de l’icône : « Jésus, j’ai confiance en toi ».

L’archevêque lituanien est intervenu dans la basilique du Latran ce matin, dans le cadre du deuxième jour du congrès international et apostolique sur la Miséricorde divine, retransmis en direct chaque matin à partir de 9 h, en Europe, en Afrique et sur Internet par Radio Espérance.

Le cardinal Backis, né en Lituanie, a grandi tout d’abord dans la diaspora lituanienne en France, il a été formé à Rome. Il est ensuite entré au service de la diplomatie vaticane et il a travaillé aux côtés de Jean-Paul II à la secrétairerie d’Etat avant d’être nommé à Vilnius au lendemain de la chute du mur de Berlin.

« Arrivé à Vilnius, a confié le cardinal Backis, j’ai découvert la Divine miséricorde. J’ai été accueilli par la Mère de Dieu lorsque je suis arrivé. Et après la béatification de sœur Faustine [le 18 avril 1993, ndlr], j’ai découvert les traces de toute cette histoire liée au début de la diffusion de la Divine miséricorde à Vilnius justement. Je me sens le devoir, un devoir pastoral, de faire quelque chose afin que cette dévotion et surtout la compréhension du mystère de la Divine miséricorde soient toujours perçus par l’Eglise ».

Il avait confié récemment dans une interview : « Pour donner un nouvel élan à l’Europe, je crois qu’il faut revenir à une réflexion sur l’homme, former des consciences, et envoyer dans les bureaux davantage de cerveaux pensants, de gens qui vivent de nos valeurs et qui y croient. Jean-Paul II disait : « Seule la miséricorde divine est un rempart à l’extension du Mal ». Benoît XVI a repris cette phrase en ajoutant que cette miséricorde doit commencer dans le ‘petit monde’ de notre cœur ».

Hier, l’archevêque de Vienne, le cardinal Christoph Schönborn, cheville ouvrière du congrès, avait en effet rappelé que Jean-Paul II a trouvé « une source inépuisable d’espérance » et une réponse, une « limite » aux proportions indescriptibles prises par le mal au 20e s. : les horreurs du nazisme, les incroyables souffrances de la population polonaise durant l’occupation nazie et ensuite pendant la domination du communisme soviétique.

La seconde partie de cette matinée a été marquée par le témoignage du cardinal Barbarin (cf. ci-dessous) et par le témoignage du père Daniel-Ange, fondateur de l’école d’Evangélisation « Jeunesse lumière », et qui, en 2005, avait été appelé à Rome pour parler aux jeunes du diocèse, au Latran, en préparation à Pâque, le pape Jean-Paul II ne pouvant pas, en raison de sa santé, parler lui-même comme chaque année aux jeunes de Rome.

Le P. Daniel-Ange a cité, avec son enthousiasme communicatif, de nombreux exemples de gestes de miséricorde de demande de pardon. Mais il y a un exemple particulièrement touchant : celui d’une petite fille musulmane de Marseille qui confiait à une religieuse rencontrée dans la rue, en désignant le crucifix qu’elle portait : « Je ne peux pas le regarder sans pleurer ». Le P. Daniel-Ange faisait remarquer qu’être apôtre de la miséricorde cela passe par cette compassion pour le Christ souffrant.

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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