Benoît XVI invite « à lire et à méditer la Parole de Dieu »

Catéchèse du mercredi sur saint Jérôme

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ROME, Mercredi 7 novembre 2007 (ZENIT.org) – Benoît XVI invite les fidèles, et spécialement les francophones, « à lire et à méditer la Parole de Dieu », « tous les jours ».

« Aimer la Parole de Dieu dans la Sainte Ecriture », titre L’Osservatore Romano quotidien en italien du 8 novembre 2007.

Le soleil était toujours au rendez-vous de l’audience hebdomadaire, ce mercredi matin. Et les visiteurs également : ils étaient environ 40.000 rassemblés place Saint-Pierre.

« Je salue cordialement les personnes de langue française, particulièrement les pèlerins de la diaconie du Var et les jeunes », disait le pape à la fin de sa catéchèse en français.

« À la suite de saint Jérôme, je vous invite à lire et à méditer la Parole de Dieu, qui nous est donnée dans la Bible. Faites-en tous les jours votre nourriture spirituelle ! Que Dieu vous bénisse et vous garde dans l’espérance ! », exhortait le pape.

En italien, Benoît XVI rappelait cet aphorisme de saint Jérôme : « Ignorer les Ecritures c’est ignorer le Christ ». Et le pape invitait à lire la bible à la fois personnellement en « en communion avec l’Eglise vivante » pour éviter notammment le piège de l’individualisme.

« Aujourd’hui nous portons notre attention sur saint Jérôme, qui a mis la Bible au centre de sa vie », avait annoncé le pape.

La vie de saint Jérôme, Dalmate d’origine, s’est déroulée principalement entre Rome et la Terre Sainte, mais il a aussi passé une période importante de sa vie en Syrie.

Benoît XVI rappelait que Jérôme a appris le grec et l’hébreu: « Né vers 347 à Stridon, en Dalmatie, dans une famille chrétienne, il est baptisé en 366 et il s’oriente vers la vie ascétique, s’insérant dans un groupe de chrétiens fervents réunis autour de l’évêque Valérien. Puis il part en Orient où il vit en ermite, au sud d’Alep, continuant à étudier et perfectionnant sa connaissance du grec et de l’hébreu. La méditation, la solitude et le contact avec la Parole de Dieu lui permettent de mûrir sa sensibilité chrétienne ».

C’est le pape qui invita Jérôme à traduire la bible, rappelait Benoît XVI en disant : « Revenu à Rome en 382, il devient secrétaire du pape Damase, qui l’encourage à entreprendre une traduction de la Bible en latin. En 386, après un pèlerinage en Terre Sainte et en Égypte, il s’établit à Bethléem où il a une intense activité. Il meurt le 30 septembre 419 ou 420, près de la grotte de la Nativité ».

Pour ce qui est de l’héritage de saint Jérôme, Benoît XVI rappelait que « grâce à sa vaste érudition, Jérôme a réalisé un précieux travail pour l’Église latine et pour la culture occidentale ».

« Aidé de collaborateurs, il offrira notamment une nouvelle traduction de la Bible, celle qui constitue la ‘Vulgate’, le texte ‘officiel’ de l’Église latine », soulignait le pape.

Mais l’œuvre de Jérôme ne s’arrête pas là, en effet, concluait le pape, « Jérôme a aussi commenté de nombreux textes bibliques. Il a réfuté avec énergie les hérétiques qui contestaient la tradition et la foi de l’Église. Son œuvre comporte encore des biographies d’auteurs chrétiens et de moines, des traductions d’auteurs grecs et un important recueil de lettres ».

A Bethléem, dans la basilique de la Nativité, les visiteurs vont souvent se recueillir dans la grotte de saint Jérôme pour y demander la grâce d’aimer et de comprendre la bible.

A Rome, ils ont nombreux à se rendre à saint Louis des Français, parfois de bonne heure, pour méditer devant le saint Jérôme de Caravage. Dans l’iconographie, Jérôme est souvent entouré de ces trois symboles : le lion, le vêtement rouge, et le crâne. Mais la mise en scène de Caravage multiplie les niveaux de lecture et invite à la méditation.

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ZENIT Staff

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