Card. Kasper : La division entre les chrétiens est « l’un des pires maux de l’Eglise »

Rencontre œcuménique à Barcelone

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ROME, Mercredi 21 février 2007 (ZENIT.org) – Le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens a affirmé le 19 février dernier à Barcelone que « la division entre les chrétiens est l’un des pires maux de l’Eglise ».

Le cardinal a fait cette déclaration dans le cadre de la présentation d’une rencontre œcuménique qui s’est déroulée à Barcelone en Espagne les 19 et 20 février sur le thème de l’œcuménisme spirituel et de la charité en préparation à la « IIIe Assemblée œcuménique européenne ».

Le cardinal Kasper a reconnu que « l’on a prit conscience que la division des chrétiens est un scandale mondial » et que « même si les différences théologiques sont évidentes », nous avons « de grands points communs, comme le Baptême ».

Le président du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens a affirmé que l’œcuménisme est « un processus visant à créer l’unité de l’Eglise », qui signifie « un rapprochement des Eglises qui se retrouvent séparées mais sont unies dans le sens qu’elles sont toutes chrétiennes ».

Il a précisé que la « polémique n’est pas entre les différents types de chrétiens mais entre les croyants et les non croyants ».

Le cardinal a ajouté que « l’œcuménisme n’est pas réservé aux experts et aux théologiens » et que
« le Dicastère de Rome vise à rapprocher l’Eglise des personnes » car « l’œcuménisme est le véritable cœur de l’Eglise ».

Il a expliqué que « l’œcuménisme n’est pas la fusion entre différentes entreprises mais un don de l’Esprit Saint ».

Le président du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens a affirmé que l’œcuménisme est selon lui « le véritable chantier de l’Eglise de l’avenir » et qu’il s’agit de « parvenir à un ton chrétien commun aux Eglises à travers un lent processus de plusieurs années ».

Il a reconnu que l’œcuménisme est un processus qui oblige à la conversion et que, comme le rappelait Jean-Paul II « il n’y a pas d’œcuménisme sans réforme intérieure ».

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ZENIT Staff

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