ROME, Mardi 6 février 2007 (ZENIT.org) – En ce jour anniversaire de la mort de Marthe Robin, laïque, fondatrice des « Foyers de Charité », rappelons que sa cause de béatification et de canonisation s’est conclue positivement au niveau diocésain et qu’elle a été ouverte à Rome, à la congrégation pour les Causes des Saints, depuis 1998 (cf. www.foyer-chateauneuf.com).
La congrégation a en effet conclu à la « validité » de l’enquête diocésaine.
Pour sa part, le postulateur de la cause, le P. Bernard Peyrous, a écrit (revue « Alouette » n°210, avril 2002) que « les démarches en vue de la cause de béatification de Marthe Robin ont été commencées, conformément aux nouvelles règles sur les causes de béatification, quand le délai de 5 ans après la mort de la servante de Dieu a été écoulé ».
« Après avoir obtenu un avis unanimement favorable de l’Assemblée épiscopale de la région Centre-Est de la France, Monseigneur Marchand, évêque de Valence, constitua le 2 février 1988 la Commission d’enquête. Le 26 mars 1991, le « nihil obstat » du Saint-Siège autorisait l’ouverture officielle du procès diocésain. La Cause a été menée en étroite union entre le diocèse de Valence et les Foyers de Charité représentés par le Père Ravanel. Rome a été tenu au courant de toutes les phases de la procédure et les a contrôlées selon le droit », précisait le postulateur.
Il rappelait que « la première partie de la Cause a été menée sur place » et que « le « procès » de béatification a nécessité la constitution d’une Commission d’Enquête, présidée par Monseigneur Le Bourgeois, ancien évêque d’Autun, et dont faisaient partie Monseigneur Bouvier, le Promoteur de Justice, et le Père Albert, puis le Père Charbel, notaire. Les Foyers de Charité étaient représentés de leur côté, par le père Ravanel, postulateur, aidé par une équipe de membres des Foyers. La Commission travailla jusqu’en 1996, demandant plusieurs expertises dans différents domaines ».
« Quand ce travail diocésain fut terminé, on transmit à Rome un ensemble de 17 000 pages ! », s’exclamait le P. Peyrous.
« Commença alors une seconde partie de la procédure, la partie romaine. Il s’agit de préparer l’examen du dossier par une double Commission de théologiens puis de Cardinaux, qui diront si Marthe Robin a pratiqué les vertus héroïques. Pour cela, il était nécessaire d’établir la Positio comprenant trois grandes parties : le Summarium, synthèse de la Commission d’enquête, l’exercice des Vertus et la biographie de Marthe Robin », a expliqué ancore le postulateur.
On peut écrire à la postulation pour toute communication, rappelait enfin le postulateur : « C’est ce document que la Postulation a rédigé. Le Postulateur est actuellement le Père Bernard Peyrous, assisté de Mlle Marie-Thérèse Gille, Vice-Postulatrice. Ils travaillent en lien avec un Relateur, officier de la Congrégation pour les Causes des Saints. Quand la Positio sera signée, la cause de Marthe prendra date pour être examinée par les Commissions déjà nommées. Si ensuite il y a un miracle prouvé, elle pourra être béatifiée. D’ici-là, les miracles et toutes les faveurs obtenus à la prière de Marthe sont les bienvenus. Vous pouvez écrire pour cela bien simplement à la Vice-Postulatrice, à Châteauneuf de Galaure ».
Marthe Robin est née le 13 mars 1902, à Châteauneuf-de-Galaure (Drôme) France. Peu à peu elle comprend qu’elle est appelée en tant que laïque à vivre l’offrande de toute sa vie, en union avec Jésus crucifié pour l’Eglise et le monde.
Le 10 février 1936, Marthe rencontre l’abbé Finet qui avec elle se met au service du Seigneur dans « la grande Oeuvre de son Amour » les Foyers de Lumière, de Charité et d’Amour.
Jusqu’à sa mort, le 6 février1981, Marthe vivra dans la petite chambre de la ferme, à Châteauneuf-de-Galaure.