ROME, Lundi 5 février 2007 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI accorde l’indulgence plénière à l’occasion de la 15e Journée mondiale du Malade aux conditions habituelles de confession et de communion sacramentelle et de prière aux intentions du Souverain pontife.
C’est ce qu’annonce un décret en date du 25 janvier dernier, signé par le cardinal James Francio Stafford, pénitenciaire majeur, et par Mgr Gianfranco Girotti, O. F. M. Conv., Régent.
L’indulgence plénière est accordée aux personens qui participeront, le 11 février aux célébrations de la Journée mondiale, spécialement à Séoul, en Corée, mais aussi aux personnes qui seront empêchées d’y participer soit qu’elles demeurent au chevet des malades ce jour là, soit qu’elles soient elles-mêmes malades, mais avec le propos de remplir les conditions prévues dès que possible.
Une indulgente partielle est accordée entre le 9 et le 11 février pour qui s’unit à cette prière de l’Eglise pour les malades, spécialement les incurables et les personnes au stade terminal de leur maladie.
Mais avant d’annoncer ces décisions, le décret rappelle le sens exact de l’indulgence.
Le décret explique en effet : « L’homme étant tombé dans le péché originel, qui l’a privé des dons surnaturels et préternaturels, le Dieu Créateur et Rédempteur a intimement uni, dans son infinie miséricorde, par un lien mystérieux ce que la justice exige et ce qu’obtient le pardon : c’est-à-dire les souffrances, qui ont un caractère pénal, deviennent une occasion propice pour expier les péchés et pour obtenir la croissance des vertus et obtenir ainsi le salut éternel ».
« Cette disposition de la Providence divine s’accomplit en faveur des fidèles en vertu du mystère pascal du Christ, qui, en mourant, s’est fait dispensateur de la vie et en ressuscitant est cause de la très ferme espérance de notre future résurrection », explique encore le décret.
Or, si l’homme accepte sa condition d’être sujet aux maladies et aux souffrances qui s’ensuivent, « par des actes de foi, d’espérance et de charité », parce qu’il y voit la « volonté de Dieu », est « cause d’une plus grande sainteté ».
Le décret souligne également le fait que « les remèdes humains ont une limite » et « qu’inévitablement » vient le moment de la « fin de son cheminement sur terre ».
Il invite par conséquent à consacrer aux malades en phase terminale les « soins les plus attentifs » et « la plus grande charité », de façon à ce que dans « leur passage de ce monde au Père » ils soient « réconfortés par les consolations divines, et (…) que leur apparisse le visage de Jésus, doux et que résonne sa voix qui les appelle à la gloire éternelle et au bonheur ».
La Journée mondiale du Malade est donc appelée à être l’occasion d’une catéchèse aussi sur « la valeur et la fonction de la douleur ».