ROME, Mercredi 31 janvier 2007 (ZENIT.org) – Aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés, le pape a donné en modèle don Bosco à la fin de l’audience générale, en italien.
Benoît XVI voit en effet en lui « un père et un maître des jeunes, auxquels il a annoncé l’Evangile avec une ardeur infatigable ».
« Que son exemple vous encourage vous, chers jeunes, à vivre de façon authentique la vocation chrétienne ; qu’il vous aide, vous, chers malades, à offre vos souffrances en union avec celles du Christ, pour le salut de l’humanité ; qu’il vous soutienne vous chers jeunes mariés, dans votre engagement réciproque à construire votre famille en étant fidèles à l’amour de Dieu et de vos frères ».
Le secrétaire d’Etat, le cardinal Tarcisio Bertone, auparavant collaborateur du cardinal Joseph Ratzinger à la congrégation pour la Doctrine de la Foi, est un Salésien de don Bosco.
Jean Bosco, fondateur de la société de Saint-François-de-Sales et de l’Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice, naquit en 1815 dans un village du Piémont.
Ses parents étaient des paysans pauvres et sa mère, demeurée veuve avec trois enfants, se montra une grande éducatrice à l’école de l’Evangile.
Le caractère jovial de Jean lui donnait une grande influence sur les enfants de son âge. Avec eux, savait alterner le jeu, la prière, l’enseignement : il était capable de leur communiquer le contenu des sermons entendus à l’église.
Sa vocation au sacerdoce fut soutenue par sa mère et par un vœux prêtre. Un biographe écrit qu’en dépit de la pauvreté de sa famille: « son courage et sa vive intelligence surmontèrent tous les obstacles ».
En 1835, il fut admis au grand séminaire. « Jean, lui dit sa mère, souviens-toi que ce qui honore un clerc, ce n’est pas l’habit, mais la vertu. Quand tu es venu au monde je t’ai consacré à la Madone; au début de tes études je t’ai recommandé d’être Son enfant ; sois à Elle plus que jamais, et fais-La aimer autour de toi ».
Il fut ordonné prêtre en 1841, et il s’installa à Turin. Ému par le spectacle des misères de la jeunesse abandonnée, il réunit, le dimanche, quelques jeunes vagabonds qu’il instruisit, auxquels il enseigna la prière, sans jamais oublier la nécessité de bonnes distractions.
C’est ainsi qu’allait naître les deux communautés destinées à poursuivr son œuvre. Il s’éteignit, épuisé, en 1888, entouré de ses disciples.