Dossier de l’Institut Européen de Bioéthique sur le « Coma végétatif permanent »

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La conscience de soi et de son entourage

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ROME, Lundi 13 novembre 2006 (ZENIT.org) – L’Institut Européen de Bioéthique s’interroge sur le thème du « Coma végétatif permanent »: « Les personnes vivant dans cet état sont-elles des légumes ? Un dossier de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB) à Bruxelles, examine cette question ».

Des recherches récentes, causant une certaine surprise, ont établi que l’activité cérébrale d’une Anglaise de 23 ans en état végétatif permanent (EVP) indiquait qu’elle avait conscience d’elle-même et de son entourage.

De nos jours, de nombreuses personnes sont victimes d’accidents ou de pathologies entraînant des lésions cérébrales graves et aiguës avec une période de coma plus ou moins longue. La sortie de ce coma se caractérise par l’ouverture des yeux. Ce « réveil » ne s’accompagne pas nécessairement d’une reprise de la communication du patient avec son entourage.

Certains patients, sortis du coma, se trouvent dans un état « neurovégétatif » ou « pauci-relationnel » qui, s’il n’évolue pas après une certaine période, est réputé persistant. Les personnes en EVP sont bien vivantes ; elles ne sont ni à l’agonie, ni en fin de vie.

Madeleine est décédée en 2002. Elle est restée dans un état végétatif 15 ans durant, entouré des soins de sa famille. Ses parents racontent comment ils ont vécu et traversé cette épreuve qui les a transformés.

Quels soins prodiguer à ces patients ? Pourquoi ne peut-on pas les considérer comme des légumes alors que leur activité cérébrale se limite à assurer les fonctions neurovégétatives et qu’elles n’arrivent pas à entrer en communication avec leur entourage ? Le dossier tente de répondre à ces questions (cf. http://www.ieb-eib.org).

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ZENIT Staff

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