ROME, Dimanche 29 octobre 2006 (ZENIT.org) – Benoît XVI lance un appel pour la libération des personnes séquestrées dans le monde : un « crime » fermement condamnné par le pape.
Le pape a lancé un appel à la libération des personnes enlevées dans le monde, après la prière de l’angélus de ce dimanche, place Saint-Pierre, en présence de plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Benoît XVI a déclaré en italien : « Des demandes d’interventions me parviennent de diférentes sources en faveur de personnes victimes d’enlèvements dans différents pays du monde ».
Le pape a répété sa « plus ferme condamnation » de ce « crime » qu’est l’enlèvement et il a assuré qu’il priait pour « toutes les victimes et pour leurs familles et leurs amis ».
En outre, à la suite de l’intervention de l’évêque local, le pape a demandé la libération d’un Italien enlevé le 14 septembre à Sassari, Giovanni Battista Pinna, disant s’unir « à l’appel pressant lancé récemment par l’archevêque et la communauté de Sassari » afin « qu’il soit rapidement rendu à ceux qui lui sont chers ».
Une rançon de 300 000 euro puis de un million d’euro a été demandée à la famille de l’éleveur, mais les contacts ont ensuite été suspendus entre les ravisseurs et la famille de M. Pinna (cf. http://www.sardegnaogginews.it). Rappelons que la loi italienne gèle les biens des familles de personnes victimes d’enlèvement dans le but de décourager ce type de chantage, qui n’est pas rare en Sardaigne.
L’opinion publique italienne est aussi tenue en haleine actuellement par l’enlèvement en Aghanistan, le 12 octobre dernier, d’un photographe italien, converti à l’islam, Gabriele Torsello, résidant à Londres.
Ses ravisseurs ont d’abord réclamé que leur soit livré Abdul Rahman, un chrétien afghan réfugié en Italie, qui encourait dans son pays la peine de mort pour apostasie. Ils ont ensuite demandé le départ des troupes italiennes présentes en Afghanistan.