ROME, Mardi 3 octobre 2006 (ZENIT.org) – Le représentant du Vatican à l’Organisation des Nations Unies demande la mobilisation de l’ONU contre le sida, surtout dans les pays les plus endettés.
De la réforme de l’ONU dépend le bien-être et la sécurité de l’humanité, a par ailleurs déclaré Mgr Celestino Migliore, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU dans son intervention devant la 61e assemblée générale de New York, le 2 octobre, sur le « Rapport du Secrétaire général sur le travail de l’Organisation » (point 102). Il s’agit du rapport du secrétaire général sortant, M. Kofi Annan.
Mgr Migliore a abordé des thèmes importants pour le Saint-Siège comme la réforme des Nations Unies, le désarmement, la prévention des conflits, les urgences humanitaires et le sida.
Pour ce qui concerne le « drame du sida », qui n’est vraiment contrôlé que dans certains pays, Mgr Migliore a demandé des initiatives en faveur des Nations les plus pauvres et les plus endettées avec l’étranger.
Mgr Migliore faisait l’éloge de l’action de M. Annan pour ce qui est des réformes et il encourageait ce processus de réforme de l’Organisation des Nations Unies parce qu’« en dépit des progrès accomplis, il reste encore beaucoup de travail dans différents domaines ».
Par exemple, Mgr Migliore soulignait la nécessité de « relier plus explicitement et plus efficacement les domaines de la sécurité et du développement ».
« Le manque actuel de progrès dans les domaines de l’aide au développement et de la réforme du commerce menace la sécurité et le bien-être de tous », a averti Mgr Migliore.
Le représentant du Vatican a par ailleurs déploré « la stagnation des négociations multilatérales sur le désarmement, et la non-prolifération » des armements.
Il a recommandé des « stratégies et des programmes pour réduire la demande d’armes et la violence armée ».
Mgr Migliore a voulu également saluer l’institution d’un Fonds centralisé pour les urgences, et il a encouragé l’ONU à jouer un « rôle de guide » pour favoriser l’équilibre entre « l’autonomie des sujets de la société civile » et la nécessité de garantir « une aide concrète aux plus vulnérables ».
