Le Saint-Siège exhorte les infirmières à « répondre par leur service professionnel à la mentalité anti-vie » actuelle, en étant des « ministres, gardiens et serviteurs de la vie humaine ».
Mgr Jean-Marie Mupendawatu, secrétaire du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, est intervenu au cours du XIXe Congrès mondial du Comité international catholique des infirmières et assistantes médico-sociales (Ciciams), le 24 septembre 2014, à Dublin en Irlande.
Organisé du 23 au 26 septembre sur le thème « Protéger la vie de la famille : le rôle et la responsabilité des infirmières et des sages-femmes », l’événement voit la participation de soignants des cinq continents.
Selon L’Osservatore Romano, Mgr Mupendawatu les a encouragés à « répondre par leur service professionnel à la mentalité anti-vie » actuelle, en étant des « ministres, gardiens et serviteurs de la vie humaine ».
Mais il faut pour cela du « courage », a-t-il souligné : « dans certains pays des infirmières ont dû quitter leur lieu de travail ou bien ont été privées de promotion car elles ont posé une objection de conscience, en refusant de participer à des programmes en faveur de l’avortement ».
Il a dénoncé « les défis qui mettent à l’épreuve le devoir et la mission des infirmières et sages-femmes catholiques », notamment dans le domaine de la procréation « trop souvent marquée par l’eugénisme et l’avortement » mais aussi « lors de la phase terminale de la vie ».