ROME, Jeudi 14 septembre 2006 (ZENIT.org) – Benoît XVI a conclu son voyage en Allemagne, ce matin, avant de s’envoler pour Rome, de l’aéroport Franz Joseph Strauss de Munich, par un message social.
Le pape a mentionné le 25e anniversaire jour pour jour de la publication par Jean-Paul II de son encyclique sur le travail humain, « Laborem exercens », le 14 septembre 1981, soulignant l’actualité d’un tel texte, à 25 ans de distance, et même son caractère « prophétique ».
C’est pourquoi il le conseillait à ses concitoyens, sûr, disait-il, des « grands avantages concrets » qu’ils retireraient de son « application », « dans la situation sociale de l’Allemagne aujourd’hui ».
Le pape disait cette « conviction dans la foi » : « Dans le Christ, dans sa parole, se trouve le chemin non seulement pour atteindre le bonheur éternel, mais aussi pour construire un avenir digne de l’homme déjà sur cette terre ». C’est dans ce contexte que le pape évoquait la question sociale et l’encyclique de Jean-Paul II.
« Animée par cette conscience, l’Eglise, guidée par l’Esprit, a toujours cherché à nouveau dans la parole de Dieu les réponses aux défis qui ont émergé au cours de l’histoire. Elle a fait cela en particulier aussi pour les problèmes qui se sont manifestés dans le contexte de ce qu’on a appelé « la question ouvrière », surtout à partir de la seconde moitié du XIXe siècle », rappelait Benoît XVI.
« Je souligne cette circonstance, expliquait le pape, parce que justement aujourd’hui, le 14 septembre, tombe le 25e anniversaire de la publication de l’encyclique « Laborem exercens » par laquelle le grand pape Jean-Paul II a indiqué dans le travail ‘une dimension fondamentale de l’existence de l’homme sur la terre’ (n.4). »
Benoît XVI soulignait un autre enseignement de cette encyclique sociale de Jean-Paul II : « Il a rappelé à tous que ‘le premier fondement de la valeur du travail est l’homme lui-même’(n.6) ».
Et il insistait sur ce troisième passage : « Le travail est donc, notait-il, ‘un bien de l’homme’ parce que par lui, ‘l’homme non seulement transforme la nature en l’adaptant à ses besoins, mais il se réalise aussi lui-même en tant qu’homme, et même, en un certain sens, il devient davantage homme’ (n.9) ».