Gratitude de Benoît XVI pour la « parfaite réussite » de sa visite

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Discours de congé sur le tarmac de Munich

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ROME, Jeudi 14 septembre 2006 (ZENIT.org) – « A tous, un cordial au re-voir, au re-voir » : comme en écho, le pape Benoît XVI a répondu, sur le tarmac de l’aéroport Franz Joseph Strauss de Munich, au message de M. Stoiber en saluant sa patrie « bavaroise et allemande » sur un ton qui faisait penser à un prochain voyage. Il a remercié chacun pour la « parfaite réussite » de sa visite apostolique en Bavière.

On sait d’ailleurs que le pape a été invité par l’Allemagne, qui présidera l’union européenne le semestre prochain, à parler des fondements de l’Europe en 2007, au Bundestag, à l’occasion du 50e anniversaire du Traité de Rome.

Remerciant chaleureusement ses comaptriotes, le pape a confié garder « imprimées en lui les émotions suscitées par l’enthousiasme et la religiosité intense de vastes multitudes de fidèles, receuillies avec dévotion pour écouter la Parole de Dieu et prier ».

« J’ai pû me rendre compte, confiait encore le pape, de combien de personnes, en Bavière, s’efforcent aujourd’hui de marcher sur les chemins de Dieu en communion avec leurs pasteurs, en s’engageant pour témoigner de leur foi dans le monde actuel sécularisé ».

Il remerciait également ceux qui ont permis que tout se passe « dans l’ordre et la tranquillité », ajoutant des remerciements partriculier pour le minsitre-président Edmund Stoiber, et les autorités civiles et religieuses qui ont contribué à la « parfaite réussite » de cette visite au cours de laquelle il a pu « rencontrer tant de personnes de cette terre » à laquelle son cœur « reste profondément lié ».

Le pape parle de « jours intenses » qui lui ont permis de « revivre en souvenir tant d’événements du passé qui ont marqué » sa vie.

« Partout, disait le pape, j’ai reçu un accueil plein de sollicitude et d’attentions, qui m’ont touché intimement. Je peux imaginer les difficultés, les préoccupations, la fatigue que l’organisation de mon séjour en terre bavaroise a comporté : de nombreuses personnes appartenant à des organismes de l’Eglise et aux structures publiques de la Région comme de l’Etat et surtout aussi un grand nombre de volontaires. A tous, je dis un « merci » qui part du fond du cœur, et est accompagné de l’assurance d’un souvenir spécial dans la prière ».

On a même su qu’une centaine de maîtresses de maison bavavroises s’étaient proposées pour préparer les repas du pape, surtout pour la journée qu’il a passée en privé, mercredi.

Pour ce qui est du message qu’il a voulu laisser à sa patrie, Benoît XVI expliquait : « Je suis venu en Allemagne pour re-proposer à mes concitoyens les vérités éternelles de l’Evangile, et confirmer les croyants dans leur adhésion au Christ, Fils de Dieu fait homme pour le salut du monde ».

Le pape disait cette « conviction dans la foi » : « En lui, dans sa parole, se trouve le chemin non seulement pour atteindre le bonheur éternel, mais aussi pour construire un avenir digne de l’homme déjà sur cette terre ». C’est dans ce contexte que le pape évoquait la question sociale et l’encyclique de Jean-Paul II « Laborem exercens », qu’il invitait à relire.

Avant de partir, le pape disait confier « le présent et l’avenir de la Bavière et de l’Allemagne » à l’intercession des saints allemands.
Il concluait sur le thème de sa visite : « Celui qui croit n’est jamais seul » en faisant observer : « L’auteur de l’hymne traditionnel du peuple bavarois a certainement fait cette expérience : par ses paroles qui sont aussi une prière, il me plaît de laisser encore ce vœu à ma patrie : « Que Dieu soit avec toi, pays des bavarois, terre allemande, ma Patrie ! Que sur tes vastes territoires repose sa main qui bénit ! Qu’il protège ta campagne et les édifices de tes villes, et conserve à toi les couleurs de son ciel blanc et bleu ! »

Enfin, revenant d’un voyage, le pape adresse toujours des télégrammes aux chefs d’Etat du pays qu’il quitte, des pays que l’avion survole et du pays où il atterrit, cette fois-ci, le pape a tenu a adresser également sa bénédiction aux villes de son enfance qu’il n’a pas pu visiter et qu’il mentionne dans son autobiographie : Tittmoning, sur la Salzach ; Traunstein, où il a passé la plus grande partie de ses années d’école et d’étude – le pape soulignait que la ville lui est « si chère » qu’il y est revenu presque chaque année de Rome « pour quelques jours de vacances » ; et Auschau am Inn, ville, écrit le pape dans son télégramme, de ses « premières années d’école » et de sa « première communion ».

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ZENIT Staff

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