ROME, Vendredi 8 septembre 2006 (ZENIT.org) – Dans une lettre adressée aux lecteurs de l’hebdomadaire catholique de l’Eglise de Munich, Benoît XVI a confié qu’il espère à travers sa visite en Bavière susciter la joie parmi les chrétiens et aider les jeunes à retrouver la confiance dans l’Eglise.
Le pape a adressé une lettre, en date du 15 août 2006, aux lecteurs du « Münchener Kirchenzeitung », l’hebdomadaire catholique de l’archidiocèse de Munich et Freising, à l’occasion de sa visite en Bavière qui se déroulera du 9 au 14 septembre.
« Je voudrais exprimer du fond du cœur le souhait que ma visite dans ma patrie puisse réveiller la joie dans le christianisme et surtout renforcer la confiance dans la responsabilité que la communauté ecclésiale a assumée de construire un avenir humain pour tous », écrit le pape.
« A ce souhait, ajoute-t-il, je joins également l’espérance que toujours plus de jeunes puissent vaincre leurs doutes sur la capacité d’avenir de l’Eglise et suivre la vocation au service comme prêtres, religieux ou religieuses ».
Benoît XVI se réjouit de revoir « les personnes qui vivent en Bavière », de « retrouver les lieux de (son) enfance et de (sa) jeunesse, de (ses) études, et de (son) travail ».
Le pape veut aussi à travers cette visite exprimer toute sa « reconnaissance » aux Bavarois pour les nombreuses attentions qu’ils lui ont manifestées depuis qu’il est à Rome et surtout depuis son élection comme successeur de Pierre.
« L’affinité avec les personnes de ma patrie, la prière qui m’a toujours été assurée avec confiance de la part de si nombreuses personnes, sont pour moi un soutien important dans ma responsabilité envers la grande Eglise catholique universelle », écrit-il.
Le thème de la visite, choisi par les évêques de Bavière qui ont repris un passage de l’homélie de Benoît XVI lors de son installation comme successeur de Pierre est : « Celui qui croit n’est jamais seul ! ». Le pape encourage les Bavarois à prendre conscience de leur longue histoire chrétienne, de leur appartenance à une communauté très ancienne de croyants, pour « vivre un temps de pentecôte et y puiser le courage pour un nouveau réveil ».
