La mesure des routes de Bavière part de la « Colonne de Marie »

ROME, Mardi 29 août 2006 (ZENIT.org) – C’est à partir de la « Colonne de Marie », la « Mariensäule » de la « Marienplatz » « le cœur où s’exprime le passé et l’avenir de Munich, que se mesure la longueur des routes de Bavière », écrit Giampaolo Mattei qui évoque le voyage du pape dans sa patrie dans le quotidien de la Cité du Vatican.

« Vers le pèlerinage du pape à Munich, Altötting et Ratisbonne (9-14 septembre) : depuis la Colonne de Marie commence le voyage du Samaritain de la mémoire », titre en effet l’Osservatore Romano en italien (28-29 août 2006).

Pour l’auteur, ce fait manifeste « plus que mille paroles les ineffaçables et toujours vivantes racines chrétiennes d’un peuple ».

C’est depuis cette « pierre miliaire » (…) que Benoît XVI, fils de cette terre, dont il est aujourd’hui le père, commencera son pèlerinage à Munich pour ensuite visiter aussi Altötting, Marktl am Inn (où il est né), Ratisbonne et Freising », écrit-il.

L’auteur rappelle que ce sera le 4e voyage apostolique de son pontificat, après la « révolution de la sainteté », vécue avec les jeunes à Cologne, toujours en Allemagne (18-21 août 2005); après « l’itinéraire aux sources de la sainteté » sur les pas du serviteur de Dieu Jean-Paul II en Pologne (25-28 mai); après le témoignage de la famille comme « foyer de sainteté » proclamée à Valence, en Espagne (8-9 juillet) ».

Et d’expliquer que ce nouveau voyage est « un pèlerinage de la mémoire et de la gratitude aux lieux et au milieu des personnes qui l’ont vu naître et grandir qui l’ont marqué en formant sa vie. Comme il l’a confié au cours du voyage à Valence, il a préparé ce ‘retour à la maison’ en travaillant sur les textes et en ouvrant son cœur ».

Et de préciser : « Benoît XVI entend apporter à son peuple un message universel scandé par les fêtes liturgiques. Le thème fondamental est la redécouverte de Dieu aujourd’hui dans le contexte actuel marqué par une mentalité qui voudrait se passer de Dieu. Le Successeur de Pierre annonce la joie de la foi en Dieu mais pas dans n’importe quel Dieu ».

Il cite ces paroles de Benoît XVI lors de l’interview du 5 août : « Je rougis quand je pense à tout ce qui est fait pour préparer ma visite, à tout ce que les gens sont en train de faire. Ma maison a été repeinte, une école professionnelle a refait la grille. Le professeur de religion évangélique a collaboré pour ma grille. Et ce ne sont que des petits détails, mais ils en disent long sur tout ce qui est fait. Je trouve que tout cela est extraordinaire, et je ne le rapporte pas à moi-même, je le considère comme l’expression d’une volonté d’appartenir à cette communauté de foi et de se servir les uns les autres. Faire preuve d’une telle solidarité et se laisser inspirer par le Seigneur: c’est quelque chose qui me touche et je voudrais dire merci de tout cœur ».