ROME, Jeudi 30 mars 2006 (ZENIT.org) – La prière constitue le « secret » pour faire naître des vocations dans l’Eglise, en tout temps, rappelle Benoît XVI dans son Message pour le dimanche de prière pour les vocations, qui sera célébré le 7 mai 2006 : « Là où l’on prie avec ferveur, les vocations fleurissent ».
La mission du prêtre, rappelle le pape est une mission « irremplaçable » qui rend manifeste et prolonge, à l’intérieur de l’Eglise, la présence même du Christ Jésus.
Il soulignait combien la vocation à la vie consacrée à Dieu représente une « forme éminente » de la consécration reçue au baptême.
Aujourd’hui encore, disait le pape, le besoin de demander à Dieu « des ouvriers pour sa moisson » est ressenti très « vivement », et il n’est pas « surprenant que là où l’on prie avec ferveur, les vocations fleurissent ».
« Pour répondre à l’appel de Dieu et se mettre en marche, il n’est pas nécessaire d’être parfait », souligne le pape.
Il ajoute : « La fragilité et les limites humaines ne représentent par un obstacle à condition qu’elles contribuent à nous rendre conscients du fait que nous avons besoin de la grâce rédemptrice de Dieu ».
Suivre l’appel de Dieu dans le sacerdoce ou la vie consacrée est donc, affirme le pape une perspective « vraiment fascinante », même s’il est « difficile de le percevoir » aujourd’hui sous le « poids de deux mille ans d’histoire ».
Mais le pape soulignait l’importance du témoignage de si nombreux hommes et femmes qui, au cours des siècles « transformés par l’amour divin, ont consacré leur existence à la cause du Royaume ».
On perçoit dans leur appel, explique le pape, la « multiplicité des vocations toujours présentes dans l’Eglise », et « modelées à l’exemple de la Vierge Marie ».
Mais tous les chrétiens, fait remarquer le pape, sont une « race choisie », le peuple de Dieu. A tous s’adresse, ajoute le pape, la sainteté qui est « universelle » par nature.
L’Eglise elle-même, « est sainte, même su ses membres ont besoin d’être purifiés », afin que la sainteté puisse resplendir en eux « jusqu’à sa splendeur plénière ».
Et dans le peuple de Dieu, l’appel au sacerdoce est signe de la « paternité » de Dieu envers ses créatures, explique le pape.
C’est pourquoi « la mission du sacerdoce dans l’Eglise est irremplaçable », insiste Benoît XVI.
Et, même si dans certaines régions du monde, l’Eglise souffre du manque de prêtres, le pape invite à ne jamais douter que le Christ « continue à susciter » des hommes engagés, sur les traces des apôtres, dans la prédication de l’Evangile, l’enseignement de la Parole, l’administration des sacrements.
Le pape conclut en faisait l’éloge de la vocation « spéciale » à la vie consacrée, qui attire les hommes et les femmes, « à suivre totalement et exclusivement le Christ », à travers le service des pauvres, des malades et des jeunes.