Et ils sont nombreux, comme le rappelait l’important « Rapport 2005 des persécutions antichrétiennes dans le monde » établi par Thomas Grimaux publié aux éditions de l’Aide à l’Eglise en détresse (cf. Zenit du 5 au 9 mars)
Le rite se terminait, vers midi, par la prière universelle puis le Notre Père et la bénédiction finale.
La première intention de prière, en français, demandait « pour l’Eglise » que, « fidèle aux commandements et à l’exemple de son Seigneur, elle sache se faire proche de tous ses enfants répandus à travers le monde, avec une charité qui ne connaît pas de frontières, faisant naître tous les peuples à la foi et les rassemblant dans l’unité ».
En philippin, l’intention de prière était pour le pape Benoît XVI pour qu’il soit toujours « plein de la sagesse, de la consolation et de la force de l’Esprit Saint ».
En anglais, l’assemblée était invitée à prier pour les nouveaux cardinaux, et en polonais pour les chefs de gouvernements « pour qu’ils sachent réaliser concrètement les attentes qui sont dans le cœur de tous les peuples, de liberté, de justice, de paix et de solidarité » : « Solidarnosc » un mot que tous reconnaissaient.
En chinois l’intention disait : « Pour tous ceux qui souffrent encore à cause de leur foi chrétienne, afin que dans la prière ils fassent l’expérience de la certitude de la communion de toute l’Eglise et qu’ils puissent un jour recueillir dans la joie ce que pendant de longues années ils ont semé dans la patience et dans l’amour ».
En espagnol, l’intention demandait pour tous les baptisés la « conscience » de leur dignité de chrétien et de leur mission à réaliser par « l’écoute de la parole, la prière, la fraction du pain, le témoignage de la charité ».