ROME, Jeudi 9 mars 2006 (ZENIT.org) – Benoît XVI a rappelé le « service fondamental, essentiel, de l’Eglise », à la suite du Christ, qui est de « guérir », toujours en prenant l’Afrique pour exemple, lors de sa rencontre du 2 mars avec le clergé de Rome.
« J’ai toujours pensé que le premier service du prêtre est de servir les malades, ceux qui souffrent, parce que le Seigneur est venu surtout pour être avec les malades. Il est venu pour partager nos souffrances et pour nous guérir. A l’occasion des visites « ad limina » des évêques africains, je dis toujours que les deux colonnes de notre travail sont l’éducation (c’est-à-dire la formation de l’homme, qui implique tant de dimensions comme celle de l’éducation pour apprendre un métier, et l’éducation intime de la personne), et la guérison. Le service fondamental, essentiel, de l’Eglise est donc celui de guérir ».
« Et justement dans les pays africains, continuait le pape, tout cela se réalise: l’Eglise offre la guérison. Elle présente les personnes qui aident les malades, aient à guérir le corps et l’âme. Il me semble donc que nous devons voir dans le Seigneur lui-même notre modèle de prêtre pour guérir, pour aider, pour assister, pour accompagner vers la guérison. Cela est fondamental pour l’engagement de l’Eglise. C’est une forme fondamentale de l’amour et donc, une expression fondamentale de la foi. Par conséquent, c’est le point central du sacerdoce ».
