« Dieu est si grand qu’il peut se faire petit » : Le pape évoque l’Enfance de Dieu

Homélie de la messe de minuit (1/3)

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ROME, Dimanche 25 décembre 2005 (ZENIT.org) – « Sur chaque enfant resplendit quelque chose du rayon de cet aujourd’hui, de la proximité de Dieu », souligne le pape Benoît XVI dans son homélie de la messe de minuit dans une basilique Saint-Pierre comble, en présence du corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, et d’autorités civiles et religieuses d’Italie. « Dieu est si grand qu’il peut se faire petit », soulignait le pape.

Des dizaines de milliers de personnes, arrivées dès avant 21 heures pour tenter de participer à la célébration de l’intérieur, ont suivi la célébration sur les écrans géants place Saint-Pierre, où resplendissaient l’arbre et la crèche de Noël. LA messe était diffusée en direct par des télévisions de 47 pays, 39 autres ayant acheté les droits pour une diffusion en différé ou pour l’utilisation d’images.

Des enfants des quatre continents ont eux-mêmes présenté au pape les offrandes au moment de la procession d’offertoire et ils ont offert un hommage floral à une représentation de l’Enfant Jésus.

Dans son homélie, le pape commentait tout d’abord le psaume 2 en disant : « Le Seigneur m’a dit: « Tu es mon fils; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré » (… ) Dans la nuit de Bethléem, ces paroles, qui étaient en fait plutôt l’expression d’une espérance qu’une réalité présente, ont pris un sens nouveau et inattendu. L’Enfant dans la crèche est vraiment le Fils de Dieu. Dieu n’est pas solitude éternelle, mais cercle d’amour où il se donne et se redonne dans la réciprocité. Il est Père, Fils et Esprit Saint ».

« Plus encore, ajoutait le pape: en Jésus Christ, le Fils de Dieu, Dieu lui-même s’est fait homme. C’est à Lui que le Père dit: «Tu es mon fils». L’aujourd’hui éternel de Dieu est descendu dans l’aujourd’hui éphémère du monde et il entraîne notre aujourd’hui passager dans l’aujourd’hui éternel de Dieu ».

« Dieu est si grand qu’il peut se faire petit, commentait encore le pape. Dieu est si puissant qu’il peut se faire faible et venir à notre rencontre comme un enfant sans défense, afin que nous puissions l’aimer. Dieu est bon au point de renoncer à sa splendeur divine et descendre dans l’étable, afin que nous puissions le trouver et pour que, ainsi, sa bonté nous touche aussi, qu’elle se communique à nous et continue à agir par notre intermédiaire ».

« C’est cela Noël: «Tu es mon fils; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré». Dieu est devenu l’un de nous, afin que nous puissions être avec Lui, devenir semblables à Lui. Il a choisi comme signe l’Enfant dans la crèche: Il est ainsi. De cette façon nous apprenons à le connaître. Et sur chaque enfant resplendit quelque chose du rayon de cet aujourd’hui, de la proximité de Dieu que nous devons aimer et à laquelle nous devons nous soumettre – sur chaque enfant, même sur celui qui n’est pas encore né », a fait observer le pape.

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ZENIT Staff

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