Un procès contre un centre d’avortement s’est ouvert mardi dernier devant le tribunal correctionnel de Bruges. Deux médecins et une infirmière d’un centre d’avortement ostendais (le CEVO) sont poursuivis pour avoir pratiqué un avortement sur une adolescente de 14 ans, sans respecter le délai de 6 jours entre la première consultation et l’intervention proprement dite.
La jeune fille, aujourd’hui âgée de 18 ans, s’est constituée partie civile mais n’exige pas de dédommagement.
Selon la présidente du Groupe d’action des centres extra hospitaliers pratiquant l’avortement et de la fédération laïque des centres de planning familial (GACEHPA), ce délai de 6 jours n’est pas respecté dans un quart des cas, « en raison de l’urgence et de la détresse des femmes ».
En manifestant devant le Palais de justice de Bruxelles, une quarantaine de personnes voulaient soutenir les médecins et l’infirmière inculpés. Ils ont dénoncé les manifestations pro-vie qui se multiplient dans le monde : aux Etats-Unis mais aussi en Europe notamment en Pologne, en Italie, au Portugal et même au Parlement Européen.