ROME, Lundi 19 décembre 2005 (ZENIT.org) – « 5 euros, et tu allumes une étoile de Noël » : l’agence vaticane Fides annonce cette initiative du conseil pontifical pour la Pastorale du monde de la santé, en faveur des malades les plus nécessiteux.
A l’occasion des prochaines fêtes de Noël, et de l’Epiphanie, le cardinal Javier Lozano Barragan, président du conseil pontifical pour la Pastorale du monde de la santé, a lancé une proposition pour sensibiliser chaque communauté ecclésiale sur les finalités de la « Fondation le Bon Samaritain », créée le 12 septembre 2004, pour soutenir la lutte contre des maladies comme le sida, la malaria, la tuberculose et autres, en Afrique, mais aussi dans les autres continents.
Le but de la Fondation est de soutenir économiquement les malades les plus nécessiteux, et en particulier les malades du sida, qui demandent un geste d’amour solidaire de l’Eglise en faveur des plus abandonnés. Un « SOS à tous les chrétiens du monde » contre l’urgence sida qui se développe d’une manière exorbitante.
« Tout ce que la Fondation a reçu, a été immédiatement envoyé aux Institutions Catholiques qui aident les malades du sida, qui travaillent particulièrement en Afrique et en Asie, et dans plusieurs pays d’Amérique Latine, pour l’achat des médicaments anti-rétroviraux « écrit le cardinal dans la note envoyée aux présidents des conférences épiscopales nationales.
« Notre bilan est positif, nous avons environ 43.000 euros à notre disposition, mais c’est un bilan sombre si on le confronte avec les 40 millions de séropositifs dans le monde. Nous avons pensé à une contribution de 5 euros seulement pour être à la hauteur de chaque personne, étant donné que souvent, ce sont les personnes les plus pauvres qui nous aident ».
Les fonds recueillis iront aider les malades qui se trouvent dans les différents continents par des transferts opérés par la banque du Vatican (Institut pour les œuvres de religion, IOR), et adressés aux comptes des différents nonces apostoliques concernés.
« Si nous ne pouvons pas guérir de manière définitive, nous pouvons au moins prolonger la vie de nombreuses mères qui risquent de laisser des enfants orphelins… La tâche de l’organisation du Bon Samaritain est d’encourager, et non pas de remplacer, toutes les autres organisations. Là où les Eglises particulières n’arrivent pas, arrive l’Eglise universelle », a conclu le cardinal Barragan, toujours selon Fides.