ROME, Lundi 19 décembre 2005 (ZENIT.org) – « Il importe d’envisager les questions éthiques non pas d’abord du point de vue de la science, mais de celui de l’être humain », affirme Benoît XVI à propos de la bioéthique, dans son discours au nouvel ambassadeur de France près le Saint-Siège, M. Bernard Kessedjian, qui lui a présenté ce lundi ses lettres de créance.
« Je souhaite attirer aussi l’attention de tous les hommes de bonne volonté sur les décisions et les actions en matière de bioéthique, qui montrent que l’on a de plus en plus tendance à considérer l’être humain, notamment dans les premiers instants de son existence, comme un simple objet de recherche », faisait observer le pape.
Benoît XVI recommandait : « Il importe d’envisager les questions éthiques non pas d’abord du point de vue de la science, mais de celui l’être humain, qui doit impérativement être respecté. Sans acceptation de ce critère moral fondamental, il sera difficile de créer une société vraiment humaine, respectueuse de tous les êtres qui la composent, sans distinctions aucunes ».