Le vice-ministre de la Santé Huang Jiufe, a annoncé que la Chine préparait un projet de loi destiné à réguler le don d’organes qualifié par ses propres termes de « zone grise ».
Un magazine économique précise que 5% des organes greffés proviennent de dons libres et 95% de criminels exécutés. Un véritable marché s’est d’ailleurs organisé dans lequel un hôpital prend contact avec la police lorsqu’il a besoin d’un organe. La transaction pour récupérer les organes s’effectue avec un tribunal. Un rein ou un foie peuvent coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros en raison des frais de « relations publiques »…
Officiellement les condamnés à mort ont donné leur accord à ces prélèvements, mais les conditions sont loin d’être claires.
Depuis des années, le dissident Chinois Harry Wu dénonce ce scandale. En 2001, un ex-médecin militaire avait révélé devant le Congrès américain qu’il avait participé à 2 reprises à des prélèvements de rein sur des exécutés qui respiraient encore.
Ces « dons » d’organes visent à donner une façade plus présentable à l’usage de la peine de mort dont la Chine détient le record du monde.