ROME, Mercredi 30 Novembre 2005 (ZENIT.org) – L’apôtre saint André a donné un « courageux témoignage évangélique », rappelle le pape qui le propose en modèle aux jeunes.
A la fin de l’audience générale de ce mercredi, le pape a évoqué la fête de l’apôtre saint André, le premier appelé par le Christ, et frère de saint Pierre.
Comme à l’accoutumée, le pape a salué les jeunes, les malades et les jeunes mariés.
Il leur disait: « Enfin, je salue les jeunes, les malades, et les jeunes mariés en rappelant parmi les jeunes particulièrement ceux qui viennent du diocèse de Teramo-Atri ».
Il ajoutait ce voeu: « Que l’apôtre saint André, dont nous célébrons aujourd’hui la fête, soit pour vous tous un modèle de suite du Christ, et de courageux témoignage évangélique ».
Rappelons que, si Pierre et Paul sont les saints protecteurs de l’Eglise de Rome, André est le saint protecteur de l’Eglise de Constantinople, qui conserve ses reliques depuis le IVe s. Il a subi le
martyre sur une croix en “X”, probablement en 62, peut-être en Grèce, à Patras.
Au XVe s., une relique fut confiée à l’Eglise de Rome, et elle fut conservée en l’église Sant’Andrea della Valle, jusqu’à ce que le pape Paul VI décide de la remettre à l’Eglise de Constantinople, en signe de fraternité œcuménique, en 1966.
Les deux frères André et Pierre étaient des pêcheurs du lac de Tibériade, originaires de Bethsaïde, en Galilée. André fut tout d’abord un disciple de Jean Baptiste. L’Evangile selon saint Jean raconte que lorsqu’il entendit celui-ci désigner Jésus comme « l’Agneau de Dieu », il le suivit. Puis il vint annoncer à Pierre qu’il avait trouvé le Messie et c’est ainsi qu’il conduisit son frère au Christ.
Lors de la multiplication des pains, André conduira aussi au Christ le jeune garçon ayant pour toute provision cinq pains et deux poissons.