C’est en substance l’appel lancé par l’observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, Mgr Celestino Migliore, lors de son intervention, le 11 juillet, à la rencontre biennale contre le commerce des armes légères qui se tient à New York.
L’archevêque a exhorté la communauté internationale à mettre en place des stratégies à long terme, pour éliminer la plaie du trafic des armes légères.
Le Saint-Siège, a-t-il conclu, requiert un débat sérieux pour l’approbation d’un traité sur la production et le commerce de ce type d’armes, qui soit fondé sur les principes de la loi internationale et la défense des droits humains.
Mgr Migliore a particulièrement souligné les difficultés vécues par les enfants impliqués dans les conflits. Les mineurs, demandait Mgr Migliore, doivent être insérés dans un programme de désarmement et de réintégration en tenant compte de leurs communautés d’appartenance.
Mgr Migliore a réclamé une approche commune de la communauté internationale non seulement contre le commerce des armes, mais aussi pour s’opposer aux activités liées au terrorisme, le crime organisé et le trafic de drogue et des êtres humains.
Le représentant du Saint-Siège a mis l’accent sur l’urgence d’une politique multilatérale de sécurité, pour promouvoir une culture de la paix entre les différentes sociétés du monde.