ROME, Mardi 14 juin 2005 (ZENIT.org) – Le conseil pontifical Justice et Paix salue la décision du « G8 » d’effacer la dette des pays pauvres, une décision annoncée samedi par le ministre britannique de l’Economie britannique, M. Gordon Brown (cf. Zenit, 13 juin).
Le dicastère, présidé par le cardinal Renato Raffaele Martino, rappelle que l’Eglise, et Jean-Paul II en particulier pendant l’année du Grand Jubilé, ont mis l’accent sur le poids que la dette extérieure représente pour les espérances de développement de nombreux peuples.
Le conseil pontifical dit, dans un communiqué de ce jour, la décision des huit nations les plus riches de la planète, d’effacer les 40 milliards de dettes de 18 pays en voie de développement, et l’intention d’étendre une telle initiative à 20 autres états.
« Justice et Paix » loue en particulier le Premier ministre britannique Tony Blair pour avoir défendu l’approbation de cette initiative à la veille du sommet du G 8 qui aura lieu en juillet prochain en Ecosse.
La décision d’effacer la dette, souligne le communiqué, est un signe clair de la solidarité que les nations riches doivent montrer pour ceux qui vivent dans les pays en voie de développement.
D’autre part, le Conseil pontifical exhorte les gouvernements du nord du monde à assumer les engagements pris ces 30 dernières années, à partir de la décision de consacrer 0, 7 % de leur Produit national brut (PNB), aux politiques de développement du tiers monde.
Justice et Paix fait observer aux pays développés qu’ils doivent s’engager à viser les « Objectifs du développement » approuvés par le sommet de l’ONU de l’an 2000.
Le dicastère souhaite ainsi que l’effacement de la dette ne constitue que le premier de nombreux pas des pays développés sur la route d’une vraie solidarité avec les pays en voie de développement.