Terri Schiavo, dans le coma depuis des années, est nourrie de façon artificielle. Son mari voudrait qu’on « la laisse mourir » en arrêtant de l’alimenter, ses parents s’y opposent (cf. revue de presse du 25/02/04). La FIAMC appelle les évêques des Etats-Unis à mobiliser toutes leurs ressources et influences pour empêcher « cette tragédie ».
L’association condamne que la décision de vie ou de mort d’une personne se fasse d’après une évaluation subjective de sa seule qualité de vie. La FIAMC rappelle que Mme Schiavo, qui réagit à certaines stimulations extérieures, n’est pas dans un état clinique végétatif. Pour l’association, laisser mourir cette femme par manque d’alimentation et déshydratation serait une perversion de la médecine, une source de discrimination entre les hommes et une atteinte à la dignité de l’homme et à la démocratie.
S’il est décidé que Terri Schindler-Schiavo doit mourir, ce sera une décision sans précédent aux Etats-Unis, une porte ouverte à l’euthanasie.