L’agence explique que deux des groupes de guérilleros Maï-Maï du Katanga – région diamantifère centrale du Congo - ont accepté cette amorce de désarmement.
Les vélos ont été donnés par l'organisation non gouvernementale Paix et réconciliation (PAREC) au cours d'une cérémonie tenue dans la capitale régionale, Lubumbashi, où les chefs des deux groupes ont remis leurs arsenaux.
"Il y a encore énormément d'armes à récupérer" a déclaré le pasteur Ngoy Mulunda, responsable de PAREC.
Selon des sources journalistiques locales, au moins un tiers des combattants de ces groupes sont des enfants soldats; une des deux formations, guidée par Mbayo Mpiana Mwana Butot – nom de bataille ‘Chinzachinza’ - posséderait encore des milliers d'armes.
Les deux commandants se sont ensuite rendus dans la capitale, Kinshasa, pour être intégrés aux forces armées, au même titre que des chefs d'autres milices provenant de l'Ituri (est).
Cette décision a suscité des critiques: "Qui a les mains sales de sang innocent devrait être puni et non primé par des grades de généraux", a dit Amigo Gonde, président de l'Association pour la défense des droits de l'Homme.
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Feb 18, 2005 00:00