Psychiatre et neurologue, membre de l’Académie pontificale pour la Vie, M. Manfred Lütz, a pour sa part indiqué, à propos de la prochaine assemblée de l’académie, que « l'on vit désormais dans l'ère de la religion de la santé » et que « la santé étant devenue un bien social à l'instar des autres », elle est désormais « envisagée comme un produit que l'on peut fabriquer ».

« Si la santé représente la valeur suprême, l'homme sain devient l'homme vrai, a fait remarquer le médecin. Par conséquent, qui n'est pas en bonne santé et pire ne peut la retrouver, devient automatiquement un individu de seconde ou troisième catégorie ».

Le Dr Lütz a par ailleurs souligné ce qu’enseigne la foi chrétienne, à savoir que « le salut ne réside pas avant tout dans la bonne santé, mais dans des situations de crise de l'existence, dépréciées par la religion de la santé comme cas de figure à éviter ou déficit à éliminer ».

« Or, plutôt que dans un état de bonne santé permanent et sans accroc, la vérité de la vie se manifeste dans le handicap, la maladie, la souffrance, la vieillesse et la mort », a fait observer le médecin.

« La prière se sœur Lucie m’a soutenu dans les moments d’épreuve », déclare le pape

CITE DU VATICAN, Mercredi 16 février 2005 (ZENIT.org) – « La prière de sœur Lucie m’a toujours soutenu dans les moments durs de l’épreuve et de la souffrance », a déclaré Jean-Paul II dans son message, en date du 14 février, adressé à l’évêque de Coimbra, Mgr Albino Mamede Cleto, à l’occasion des funérailles de la dernière voyante de Fatima, sœur Lucie de Jésus et du Cœur Immaculé.