Samedi matin, après la dernière prédication, la retraite s’achèvera, exceptionnellement, et en raison de l’année de l’Eucharistie, par la célébration de l’Eucharistie non pas en la chapelle Redemptoris Mater, où se déroule la retraite, mais en la basilique Saint-Pierre, à 10 heures. Elle sera présidée par le cardinal secrétaire d’Etat Angelo Sodano, et elle sera suivie par l’adoration du Saint-Sacrement. Tout le personnel du Vatican et du vicariat du diocèse de Rome est invité à y participer.
Mgr Corti a expliqué au micro de Radio Vatican qu’après avoir médité sur la Résurrection et sur les disciples d’Emmaüs, qui ont retrouvé l’espérance, il s’est attaché à montrer comment « Jésus est l’espérance de l’homme ».
Il faisait les constatations suivantes : « Primo, l’espérance est très difficile et beaucoup disent : « Je ne l’ai pas ». Deuxièmement, la mission de l’Eglise est donc aussi un engagement à être elle-même en premier habitée par cette espérance. L’Eglise doit être habitée par l’espérance qui est Jésus et la foi dans le Christ Ressuscité devient un motif pour avoir en soi l’espérance qui n’est pas seulement humaine, mais qui enveloppe toute l’existence et va jusqu’à l’eschatologie et la vie éternelle. Et, dans le même temps, les chrétiens doivent se demander comment pouvoir aider à construire un monde qui ait des signes d’espérance, et qui permette aux gens, à qui souffre, à qui est seul, de pouvoir avoir des motifs de consolation, d’encouragement, de surmonter les difficultés. Le service de l’espérance comme un service caractéristique de ceux qui croient en Jésus Christ, le Vivant, aujourd’hui ».
L’Esprit Saint a inspiré le thème de la deuxième méditation de ce matin.
Mgr Corti souligne qu’il « existe un catéchisme sur l’Esprit Saint », il explique : « C’est le livre des Actes des Apôtres. Mais du début à la fin, le livre des Actes des Apôtres parle de ce que disent les disciples, des gestes extraordinaires qu’ils accomplissent, et il le fait en relation continuelle avec l’évocation de l’Esprit Saint. Méditer sur l’Esprit saint est possible de différentes façons, mais ce qui est plus simple et plus linéaire c’est justement de le voir avec l’expérience de l’Eglise primitive comme Jésus l’avait promis ».