« Nous avons été créés par Dieu et nous ne sommes pas maîtres de notre vie, fait observer Mgr Sorondo, et par conséquent, nous devons réaliser la volonté de Dieu et vivre tout le temps établi par Dieu. Lui, est le Dieu de la vie, nous, nous sommes ses « vicaires », pour collaborer avec lui pour la vie ».
Mgr Sorondo rappelle qu’au cours des années quatre-vingt, « l’académie pontificale des Sciences a tenu deux rencontres, en 1983 et en 1988, au cours desquelles il a été établi que l’on pouvait dire que la mort de la personne arrivait avec la mort cérébrale ».
Il explique : « Or, maintenant, à quelques années de distances, l’Académie entend vérifier ce critère à la lumière des nouvelles expériences du point de vue médical ».
Et de préciser : « Il s’agit d’une question cruciale qui est encore plus actuelle justement du fait que l’on sait que pour certains types de maladie il n’y a pas de meilleure solution que celle de la transplantation d’organes. Naturellement, nous savons qu’à la mort du cerveau, les autres organes meurent, mais nous savons aussi que l’on peut – en déterminant avec précision la mort cérébrale – utiliser encore des organes ».