La catastrophe du 26 décembre a fait, rappelons-le, quelque 290 mille victimes.
Le cardinal Hamao souligne que « nombreux sont les villages catholiques de pêcheurs frappés par la catastrophe : les communautés catholiques ont particulièrement souffert ».
« Les Caritas nationales, qui font un travail considérable, précise le cardinal japonais, les diocèses, les organisations catholiques et l’Apostolat de la Mer, ont mis toutes leurs personnes et leurs infrastructures au service des victimes. En Thaïlande, par exemple, le centre de l’apostolat de la mer a été transformé en refuge pour les victimes locales et les touristes. Par solidarité avec toutes les associations nationales de l’Apostolat de la Mer, dans le monde, les deux coordinateurs régionaux de la zone sinistrée préparent maintenant des plans à long terme pour accompagner spirituellement et pastoralement toutes ces communautés, en liaison avec les diocèses et les Caritas’.
« Il faut noter, ajoute le cardinal Hamao, que nos aumôniers se sont immédiatement rendus sur les lieux de la catastrophe. Ils ont participé aux premiers secours, et, surtout, ils ont cherché à être avec les gens, proches des gens. Le choc et le traumatisme sont immenses. Par conséquent, l’urgence est maintenant justement d’être avec les gens, de leur redonner courage et espérance. Il faut les aider à reconstruire leur vie, en les accompagnant dans leur deuil, et dans leur souffrance ».
Le cardinal Hamao précise, pour ce qui concerne la solidarité internationale et la solidarité entre religions : « L’appel du Saint-Père (auquel nous adressons nos vœux affectueux de prompt rétablissement) a été entendu. La réponse et la solidarité internationale ont été à la hauteur de la catastrophe. Rarement, on a vu dans le monde une solidarité internationale si généreuse et spontanée. Il est aussi vrai qu’entre les fidèles de différentes religions, il existe une très bonne collaboration. La solidarité et l’aide réciproque n’ont pas de frontières ».