Le Saint Père a communiqué cette décision à travers un « motu proprio », c’est-à-dire un document émis à sa propre initiative, remis le 26 novembre au fondateur de la Congrégation, le père Marcial Maciel, le jour où il fêtait ses 60 ans de sacerdoce.
Le centre, explique le pape dans son « moto proprio », est une expression de sa proximité spirituelle à toutes les réalités ecclésiales et humaines en Terre Sainte et vise à offrir « l’hospitalité aux pèlerins de toutes les régions du monde qui se rendent en visite en Terre Sainte, spécialement le clergé et les personnes consacrées ». C’est aussi un « lieu privilégié de rencontre et de dialogue entre les relitions, les cultures et les peuples ».
La construction du Centre Notre Dame a été achevée en 1904. Depuis 1970 il appartient au Saint-Siège. Le 13 décembre 1978 le pape Jean-Paul II signa un décret l’érigeant comme Institut pontifical et Centre Oecuménique.
L’Institut est situé dans un lieu symbolique à quelques pas du Saint Sépulcre. Il abrite la bibliothèque publique de la Mission pontificale pour la Palestine, une école de services hôteliers et une école d’informatique.
Le Centre a une capacité d’accueil de 280 pèlerins, possède de multiples salles de conférences et de réunions et l’un des auditoriums les plus grands et les plus modernes de Jérusalem.
Le Saint-Père conclut son « moto proprio » en confiant « ce nouvel apostolat de la Congrégation des Légionnaires du Christ en Terre Sainte à l’intercession maternelle de la Vierge Marie, Reine de la Paix, sous la protection de laquelle l’Institut pontifical est placé depuis sa fondation ».