“Je suis très ému et très heureux, a-t-il déclaré. Non seulement moi, personnellement, mais toute l’Eglise de Constantinople, et, je peux le dire sans réserve, toute l’orthodoxie, tout l’Orient chrétien. C’est vraiment un événement historique dû à la bonne volonté de Sa Sainteté, qui a bien voulu accéder à la demande que je lui ai faite en juin dernier. Entre temps, il a été confirmé que les reliques se trouvaient en la basilique Saint-Pierre, et en octobre dernier, j’ai reçu la réponse officielle de Sa sainteté, écrite en grec, par laquelle il m’annonçait sa décision de rendre ces reliques. C’est un pas très important vers la pleine unité entre nos Eglises sœurs, et qui est très apprécié par le patriarche œcuménique et par toute l’Orthodoxie. Je considère ce fait comme le plus important de mon service patriarcale des 13 dernières années. Nous sommes reconnaissants à Sa Sainteté”.
Le patriarche expliquait en outre que les reliques doivent être placées “dans la cathédrale patriarcale de Saint-Georges. D’un côté, nous avons déjà les reliques de trois saintes. D’un autre, dans notre cathédrale Saint-Georges, seront placées pour toujours les reliques de ces deux grands docteurs”.
Pour ce qui est de l’avenir du dialogue œcuménique, le patriarche confiait : “Nous pouvons nous attendre d’autres progrès. Nous ne pouvons pas prévoir quels seront ces prochains pas, mais ils seront toujours positifs, toujours des pas fraternels qui vont promouvoir des bonnes relations, fraternelles, entre nous. Chacun de ces pas sera une pierre de la construction de l’édifice de la pleine unité”.