Le pape a en effet reçu mardi matin au Vatican les membres du XIIIe chapitre général des Carmélites missionnaires thérésiennes guidées par leur nouvelle supérieure générale, Mère Luisa Ortega Sanchez, 58 ans, qui succède à Mère Pilar Timoneda Armengol, au terme de ses deux mandats. Leur chapitre général s’achèvera le 15 novembre.
« Il s’agit d’insuffler à toutes vos sœurs ‘une vraie passion pour l’Eglise, Dieu et le prochain’, afin que chaque communauté enrichisse son Eglise particulière et rende visibles les merveilles de Dieu par le langage éloquent d’une existence transfigurée, capable de surprendre le monde ».
Le pape a rappelé aux carmélites que leur principale mission est de révéler le Christ au monde grâce au témoignage personnel, bien avant d’arriver aux œuvres extérieures : « Voilà le défi et l’occupation principale de la vie consacrée », et qui doivent être placés au centre des programmes de vie et d’action des années à venir, soulignait en substance le pape.
Jean-Paul II a souligné le « caractère central et irremplaçable de l’Eucharistie et de la vie chrétienne, pour être fidèles à la vocation à la sainteté ».
Le pape se disait convaincu que, dans leur tradition contemplative, les carmélites missionnaires thérésiennes sauront très bien comprendre et choisir le Saint-Sacrement comme l’axe de leur vie spirituelle et comme source de leur projet apostolique et missionnaire.
Si, dans l’eucharistie, concluait le pape, nous rencontrons le Christ, ce Saint-Sacrement, est le « point de rencontre privilégié pour les âmes amoureuses de Lui ».
Les carmélites missionnaires thérésiennes sont aujourd’hui au nombre de 750, elles sont présentes dans 109 communautés, distribuées dans 24 pays, en Europe, en Amérique, en Afrique et en Asie.