Le pape a dit sa « participation spirituelle » à la célébration et à la douleur de toute la communauté diocésaine. Le pape disait aussi prier pour le repos de l’âme du jeune Italien et il a accordé sa bénédiction apostolique en demandant à Dieu « la réconciliation et la paix pour la population irakienne si éprouvée ».
Le message du pape a été lu au début de son homélie par le cardinal Bertone, archevêque de Gênes.
Celui-ci disait pour sa part dans son homélie : « Un fois la logique du mal mise en route, il est inutile de chercher les motifs des uns et des autres, parce que la violence appelle la violence, et l’on ne peut en sortir que par la conversion du cœur ».
Il ajoutait : « Nous devons déjà pleurer trop de victimes. Le nouvel Irak ne doit pas être entaché du sang innocent ni tourmenté de douleurs supplémentaires ».
Face au « scénario préoccupant d’un monde engagé dans la direction opposée à celle du projet de Dieu et à l’enseignement du Christ, concluait l’archevêque, la voix du pape résonne fort, faisant écho à l’Evangile : le baume et le remède à la méchanceté c’est le geste du pardon, qui est lui-même le nom de l’amour face à l’injustice, la semence de la paix future, c’est le greffon de la bonté sur l’arbre redevenu sauvage de l’humanité en débandade ».