« J’accueille Votre Excellence avec joie et je Lui souhaite, ainsi qu’à toute la délégation qui l’accompagne, une cordiale bienvenue. Gardant un heureux souvenir de ma visite apostolique dans votre cher pays, je forme des vœux chaleureux pour Votre personne et pour tous vos compatriotes ».
Jean-Paul II précisait: « Je demande à Dieu d’aider tous les Libanais à consolider l’unité de leur Nation, dans la concorde et le respect de tous ceux qui la composent, et je souhaite que la canonisation d’un fils de votre terre, le P. Nimatullah Al-Hardini, soit pour vos concitoyens un exemple de vie fraternelle ».
Après avoir évoqué la paix au Moyen Orient et dénoncé les « violences inacceptables », le pape concluait: « Sur Votre Excellence, sur sa famille, sur le cher peuple libanais et sur ses dirigeants, j’invoque l’abondance des Bénédictions divines ».
Le Liban a été, on se souvient, frappé par une guerre féroce entre 1975 et 1989. Depuis 1991, sa Syrie exerce le contrôle politique du pays, avec 20 000 soldats syriens répartis sur son territoire. Le pays abrite la plus grande communauté chrétienne présente dans un pays arabe.
Le 2 avril 2003, alors qu’il recevait le nouvel ambassadeur du Liban près le Saint-Siège, le pape disait souhaiter que sur le chemin de la reconstruction, on respecte les droits de toutes les communautés en évitant des situations d’injustice, y compris économique, qui poussent certaines franges de la population à quitter le pays. Le pape avait souligné la nécessité pour le pays de « retrouver sa totale indépendance, une complète souveraineté et une liberté sans ambiguïté ».
Le pape avait tout particulièrement invité les catholiques au dialogue avec les musulmans de façon à être de « véritables artisans de paix » et de contribuer à « édifier un Liban nouveau » (cf. ZF030402).
