Le nonce a en effet été nommé à Cuba après plus de quatre ans en Haïti.
« Le Saint-Siège a souhaité que les autorités compétentes de la communauté internationale prennent en considération la possibilité d’annuler la dette extérieure de Haïti », a déclaré le nonce mercredi dernier, à Port-au-Prince, devant plus de deux cents représentants du gouvernement, de la société civile, et du corps diplomatique.
Mgr Bonazzi a dénoncé, indique la même source, « la scandaleuse pauvreté dans laquelle vit la majorité des hommes, des femmes et des enfants » de ce pays des Caraïbes.
La dette extérieure de Haïti s’élève à 1,3 milliard de dollars de prêts contractés en particulier auprès de la Banque mondiale et de la Banque inter-américaine pour le Développement.
La dernière crise politique qui s’est conclue le 29 février dernier par la chute du régime de l’ancien président, Jean-Bertrand Aristide, démontre – alors que cette Nation fête le bi-centenaire de son indépendance – l’échec inévitable d’une façon de gouverner qui ne vise que l’exploitation des ressources d’une nation, déclarait en substance le représentant du Saint-Siège.