CITE DU VATICAN, Dimanche 9 mai 2004 (ZENIT.org) – Jean-Paul II appelle les nations et les personnes à renoncer à la haine et à la violence, pour respecter sans réserve la dignité de chaque personne, à la veille de l’anniversaire du message de Fatima.
Tel est le message adressé ce dimanche par Jean-Paul II lors de la prière du Regina Coeli depuis la fenêtre ensoleillée de son bureau qui donne place Saint-Pierre.
Evoquant la maternité spirituelle de Marie, le pape s’exclamait: « Oh si seulement les êtres humains se rendaient compte de ce don extraordinaire! ». Il ajoutait: « Combien il leur serait plus facile de se sentir frères ».
Ils pourraient alors, continuait le pape, « renoncer à la haine et à la violence pour ouvrir leur cœur au pardon des offenses reçues et au respect sans réserve de la dignité de toute personne ».
Le pape rappelait en effet que jeudi prochain, 13 mai, l’Eglise fête l’anniversaire de l’apparition de la Vierge Marie à Fatima, en 1917, et de son appel à la conversion.
Jean-Paul II exprimait le vœu que les hommes de notre temps « accueillent cette invitation pressante ».
Pendant le mois de mai, expliquait le pape, les fidèles ressentent « le besoin d’intensifier leur dévotion envers Marie dont la présence maternelle est un soutien pour les chrétiens et pour le monde entier ».
« Depuis le moment où la jeune fille de Nazareth a prononcé son « fiat », son cœur virginal et tout ensemble maternel, grâce à l’action particulière de l’Esprit Saint, suit toujours l’œuvre de son Fils et va vers tous ceux que le Christ a embrassés et embrasse continuellement dans son amour inépuisable » (Enc. Redemptor hominis, 22). Si donc la miséricorde du Christ est inépuisable, le cœur immaculé de sa Mère est également « maternellement inépuisable » (cf. ibid.).
Le pape expliquait encore: » Jésus en Croix a voulu étendre la maternité spirituelle de Marie d’une façon facilement accessible à tous, en lui donnant le disciple bien aimé comme fils (cf. Jn 19, 26). Depuis ce moment-là, des générations et des générations de croyants l’invoquent et recourent à elle avec amour et espérance. Et la Madone exprime sa maternité « dans sa proximité singulière de l’homme et de ses vicissitudes »(Enc. Redemptor hominis, 22).
Comme c’est la fête des Mères, ce dimanche, en Italie, Jean-Paul II a prié la Vierge Marie de « protéger et de soutenir toutes les mères du monde ».
A la fin de cette prière mariale, Jean-Paul II a salué les participants de la « Fête de l’Ecole » promue par les instituts catholiques de différents diocèses italiens, en particulier les enseignants, les élèves et leurs familles, qui participaient au « marathon de printemps », qui partait de la place Saint-Pierre.
Aux pèlerins polonais, le pape disait qu’il s’unissait à la prière de ceux qui participaient à la procession de saint Stanislas, patron de la Pologne, à Cracovie; une célébration que le pape avait également évoquée lors de l’audience générale de mercredi dernier (cf. ZF040505).